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English below. Le mot karma est connu, mais cette loi d’action-réaction est-elle comprise ? Il y a des livres, considérés comme sacrés, qui se trompent à ce propos et je veux vous donner la version de La Voie à propos du karma.
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Le mot karma est connu, mais est-il compris ? Il y a des livres, considérés comme sacrés, qui se trompent à ce propos et je veux vous donner la version de La Voie : le karma ne poursuit pas l’âme de vies en vies, rancunier à la limite de la manie, faisant injustement payer les fautes d’une existence à une autre existence.
Le karma est une « loi » d’action/réaction, c’est-à-dire que toute pensée, parole, écrit et acte entraînent une réaction, en retour, d’égale intensité et qualité : si l'on fait quelque chose de gentil d’un niveau de onze sur l’échelle* de la gentillesse (qui va jusqu’à vingt), il nous arrivera quelque chose de gentil, d’un niveau onze, dans notre vie.
* Cette échelle n’existe pas, c'est une plaisanterie !
Ici, vous avez le point de vue de La Voie. Il contredit beaucoup d’explications données par nombre de livres considérés comme saints et sacrés. Je comprends que notre enseignement ne pèse pas lourd face à ceux des bouddhistes, hindouistes, etc. Laissez-moi, pourtant, vous donner nos arguments.
Une loi physique
Donc le karma… C’est comme une loi physique, celle du principe d’Archimède par exemple : « tout corps plongé dans un liquide, ou un gaz, reçoit une poussée, qui s’exerce de bas en haut, égale au poids du volume de liquide, ou de gaz déplacé. »
C’est le principe du karma : « toute pensée, parole et acte provoquent une réaction d'égale qualité et intensité » Dieu n’intervient pas dans le karma : le karma n’est ni une punition, ni une récompense divine. Il est un phénomène automatique et naturel qui ne dépend que de celui qui le génère.
Il peut nous arriver une catastrophe sans que le karma soit en cause, par exemple, un tremblement de terre, une agression, un tsunami, une balle perdue, un accident de la route. Il existe l’impondérable, le hasard.
Toutes les victimes ne sont pas coupables de leurs malheurs, il n’empêche que le karma existe et qu’il n’existe pas beaucoup de moyens de s’en prémunir, à part le « non-agir », mais c’est une autre histoire.
Le karma de monsieur Lessieur Fabrice, né le vingt-cinq mai mil-neuf-cent soixante appartient à monsieur Lessieur Fabrice, né le vingt-cinq mai mil-neuf-cent-soixante. S’il décède et se réincarne dans le corps de mademoiselle Gwenaëlle ben sui Han, née le premier avril 2017, cette demoiselle n’héritera pas du karma, positif ou négatif, de monsieur Lessieur : elle vient de naître ! Il serait parfaitement inique que ce bébé ait à subir les conséquences d'actes du passé et d'une personnalité différente !
La rancune karmique
Le karma ne suit pas l’âme de vie en vie. Après la mort, il reste l’âme et l’âme n’est pas responsable des actes de la personne dont elle faisait partie précédemment. Une personne n’est pas faite que de l’âme, il y a aussi le mental, l’ego, le faux-ego et le corps physique.
Ses actes dépendent de son éducation, de son atavisme, de son instruction, de son conditionnement, des circonstances, du lieu, du milieu et de l’époque où elle vit et de toutes les interactions possibles entre ces différents facteurs.
Le karma nous arrive dans cette vie et l’influe immédiatement. Une fois un karma, bon ou mauvais, arrivé, c'est fini, il n’y a pas de suite, sauf auto-envoûtement. Il n’y a pas de double peine, une dans cette vie, une autre dans la suivante.
Quelqu’un, à qui il est arrivé quelque chose de difficile, peut sortir de l’épreuve avec une phobie, un mal-être, une névrose, un complexe, d’interagir sur les événements à venir. C’est le phénomène d’auto-envoûtement ou « spirale de l’échec », mais ça n’a rien à voir avec le karma.
Pour ce qui est de la punition méritée, par ce que certains nomment les méchants, il faut savoir que les méchants ont subi leur punition durant leur vivant : ils ont été privés de la béatitude, à cause de leur méchanceté. La méchanceté et la béatitude ne peuvent être en même temps au même endroit, comme le jour et la nuit, le mouillé et le sec.
Le karma ne sera pas responsable de cette loi des séries provoquée par la psychologie. Le karma est affaire personnelle, attaché à chaque individu : personne ne peut vous jeter un mauvais karma, même en façonnant une figurine vous symbolisant où des cheveux, vous appartenant, auront été attachés… Et il n’est pas possible de se prémunir d’un mauvais karma en s’attachant à une personne chanceuse.
Hors du karma
Il est possible de se placer en un « endroit » hors du karma, la parfaite conscience de la béatitude (satçitananda), c’est-à-dire l’état de « non-être » et de « non-agir » cher au taoïsme. Cet état se trouve dans la pratique assidue d’une spiritualité authentique.
Qu’est-ce qu’une spiritualité authentique ? Chacun a sa définition, mais sachez que dans une spiritualité authentique, il vous est donné le moyen d’être dans le « non-agir ».
« Celui dont les actes sont dédiés, qui reste maître de ses sens et de son mental, bien que toujours actifs ne subit plus la loi d'action-réaction. » (Le chant de l'éveillé, extrait de 4.2 et 5:7 de la Bhagavad-Gîtâ)
Une seconde de vraie méditation, efface des années d’erreurs comme le feu brûle des ronces, même les plus anciennes. Une seconde passée dans le « service » ou « non-agir » vous place à l’abri du karma. Ceci dit, ce n’est pas le but de la vraie méditation, elle n’est pas un abri à karma !
« Gardez-vous de pratiquer votre justice devant les hommes, pour en être vus ; autrement, vous n’aurez point de récompense auprès de votre Père qui est dans les cieux. Lors donc que tu fais l’aumône, ne sonne pas de trompette devant toi, comme font les hypocrites dans les synagogues et dans les rues, afin d’être glorifiés par les hommes. Je vous le dis, en vérité, ils reçoivent leur récompense. Quand tu fais l’aumône, que ta main gauche ne sache pas ce que fait ta main droite, afin que ton aumône se fasse en secret et ton père, qui voit dans le secret, te le rendra. » (L’évangile de Jésus 22:13, 14, 15 ou Matthieu 6/3)
Le service
C’est le propre du service, un des quatre piliers de La Voie : faire bien, sans ostentation, en restant centré, car la récompense recherchée n’est pas celle de la reconnaissance, ni même de la gratitude, mais la paix ressentie par la vertu même du service.
Pour le pratiquant, la pratiquante de La Voie, le karma, les chakras, les taux plus ou moins vibratoires, l’aura, les forces telluriques et toutes ces sortes de choses ne sont pas au centre de ses préoccupations.
Il va, suivant l’agya, pratiquant ses piliers, uniquement intéressé par l’état de conscience où il se trouve, par l’accomplissement de sa destinée spirituelle et l’assumation de ses devoirs. (ce qui fait partie de l’agya, c'est le quatrième pilier ; les angas).
Quand on est engagé sur un cheminement spirituel actif et quotidien, on prend conscience de beaucoup de choses qu’il est impossible d’énumérer de façon exhaustive. Parmi ces choses, qui viennent à notre conscience, en voici quelques-unes, à titre d’exemple : la fraternité entre chaque être humain est une réalité… Cela dit on ne s’entend pas toujours dans une famille.
On se rend compte aussi du cousinage proche entre l’humain et l’animal, et celui, plus lointain, avec les végétaux. La vie coule dans la sève des végétaux comme dans le sang des animaux. Notre véritable nature nous apparaît, comme la vanité de certains attachements, désirs et l’influence de nos pensées, de nos paroles et de nos actes sur notre existence.
Plus notre conscience spirituelle s’approfondit, plus notre esprit se « raffine » et plus les conséquences, les réactions à nos pensées, nos paroles et nos actes sont rapides à venir. Ainsi, quand à chacune de nos fautes, de nos erreurs viennent des réactions d’égales qualités et intensités et qu’elles viennent si vite que l’on n’a pas le temps d’oublier leurs causes, on ne peut que croire au karma.
Cette croyance n’est plus du domaine de la foi, mais devient un constat statistique : chaque fois que l’on pose une pensée, une parole et un acte, ils entraînent une réaction en retour d’égale qualité et intensité, sauf d’être dans le « non-agir » ou « service ».
Karma automatique
Il n’est pas nécessaire qu’un gendarme constate notre vitesse excessive pour entraîner une réaction ; la consommation de carburant augmente, la tension nerveuse aussi et le danger en même temps. C’est le karma.
Quand on mange trop le soir on dort mal. Quand on fume on en subit des conséquences proportionnelles à notre consommation, coût financier, manque de souffle, perte d’appétit, irritabilité, mauvaise haleine et cancer.
Si vous dites une parole blessante à une personne, vous en subirez le contrecoup dont l’effet variera en fonction de la personne que vous blessez : conjoint, parent, enfant, collègue, policier, juge, employeur, etc.
Pour ne pas entraîner de karma excessif et négatif, il faut se garder des paroles et des actes excessifs. La tempérance, la frugalité, la discrétion, la modestie sont des qualités à même de vous aider et des valeurs qui font partie des angas.
Quand on reste l’esprit centré, par la pratique d’une technique particulière, le « Saint-Nom », par la méditation quotidienne, assise et en action, toute la journée, on se met hors de la loi d’action-réaction. Le but n’étant pas de se mettre hors du karma, mais bien de rester dans une conscience pleine.
La pratique de La Voie repose sur une base à quatre piliers : le service, le satsang, la méditation et les angas. Le service, c'est d’agir, tout au long de la journée, en gardant une part de son attention (conscience) dans la pratique d’une méditation « portable ». Ce n’est pas de rendre service. Il n’est pas interdit de rendre service, si notre nature nous y pousse. Cependant, ce n’est pas là du service : le service n’est pas rendre service.
« Si vous demeurez en ma parole,
vous êtes vraiment mes disciples,
et vous connaîtrez la vérité
et la vérité vous rendra libre. »
L’évangile de Jésus 16:19 et Jean 8:32
Quand vous êtes dans le service, vous êtes concentré et, par là même, vous faites les choses bien : le service ne supporte pas l’approximation, l’à-peu-près. Quand vous êtes dans le service, vous êtes dans ce que le Tao-Te-King nomme le « non-agir » et « Le chant de l'éveillé », ou Bhagavad-Gîtâ, le service de dévotion, ou « l'abandon du fruit de ses actes ».
« Celui qui a réalisé l’Unité, agit dans le non-agir,
l’action faite dans le détachement de ses fruits
et l’attachement constant à l’Unité. »
Lao-tseu, Tao-Te-King, extrait de 1:2
« Assume tes devoirs, sans chercher à les fuir et sans être lié ni par le succès, ni par l’échec, c'est ta liberté. Efforce-toi d'agir en renonçant aux fruits de tes actes et ne crois pas être à l'origine de leurs conséquences. Reste dans l'Unité, hors des fluctuations du mental. Avares sont ceux qui aspirent aux fruits de leurs actes. Le service libère, qui s’y engage, des suites de l’action, bonnes ou mauvaises. » (Chant de l'éveillé, 1.10 Bhagavad-Gîtâ, 2:49.50)
Le karma est automatique et ne s’embarrasse pas de considérations morales, il est binaire. Bien sûr que nos actes influent sur notre existence à venir, mais pas à cause du karma, comme une punition ou une récompense injustes données, post-mortem, à une personne qui n’est plus tout à fait celle qui en a été au départ.
Une personne incarnée n’est pas seulement l'âme : elle est le mental, l’ego, le corps, la personnalité, la mémoire, l’atavisme, l’héritage génétique qui seront à l’origine de bien des comportements générateurs de karma.
Si la mésaction d’un individu est provoquée par une disposition liée à l’hérédité, comment en tenir responsable l’âme ? L’âme n’a pas de grands-parents ni de parents. Les actes d’une existence influent sur les conditions de l’existence suivante, dans la mesure où ils ont participé à l’amélioration de l’âme, via sa conscience.
Cette amélioration de la conscience, à travers les expériences suscitées par les différentes incarnations, offrira une proximité avec la vérité, ce qui influera sur le comportement de l’individu, donc sur la qualité de son existence. Une personne avec une « vieille âme » sera plus facilement dans l’harmonie fondamentale.
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e.mail de contact : lavoie.eu@gmail.com
Karmic Resentment
The word karma is known, but is it understood? There are books, considered sacred, that are wrong about this and I want to give you the version of The Path: karma does not pursue the soul from life to life, resentful to the limit of mania, making wrongly pay the sins of one existence to another.
Karma is a “law” of action/reaction, that is, any thought, word, writing, and act result in a reaction, in return, of equal intensity and quality: if you do something nice on the scale* of kindness (up to twenty), something nice will happen to us, level 11, in our life.
* This scale doesn’t exist, it’s a joke!
Here you have the view of The Path. It contradicts many explanations given by many books considered holy and sacred. I understand that our teaching does not weigh heavily on those of Buddhists, Hindus, etc. Let me, however, give you our arguments.
A Physical Law
So karma… It is like a physical law, that of the Archimedes principle for example: "any body immersed in a liquid, or a gas, receives a thrust, which is exerted from bottom to top, equal to the weight of the volume of liquid, or of displaced gas."
This is the principle of karma: "every thought, word and act provoke a reaction of equal quality and intensity" God does not intervene in karma: karma is neither a punishment nor a divine reward. It is an automatic and natural phenomenon that depends only on who generates it.
A catastrophe can happen to us without karma being involved, for example, an earthquake, an aggression, a tsunami, a stray bullet, a road accident. There is imponderability, chance.
Not all victims are guilty of their misfortunes, but karma does exist and there are not many ways to prevent it, apart from the "inaction", but that’s another story.
The karma of Monsieur Lessieur Fabrice, born on the twenty-fifth day of May one thousand nine hundred and sixty, belongs to Monsieur Lessieur Fabrice, born on the twenty-fifth day of May one thousand nine hundred and sixty. If he dies and reincarnates in the body of Miss Gwenaëlle ben sui Han, born on April 1, 2017, this young lady will not inherit karma, positive or negative, from Monsieur Lessieur: she has just been born! It would be completely unfair for this baby to suffer the consequences of past acts and a different personality!
Karmic Resentment
Karma does not follow the soul from life to life. After death, all that remains is the soul and the soul is not responsible for the actions of the person of whom it was previously a part. A person is not only made of the soul. A person is made of the soul, the mind, the ego, the false ego and the physical body.
Her actions depend on her education, atavism, education, conditioning, circumstances, place, environment and time of life, and all the possible interactions between these different factors.
Karma happens to us in this life and influences it immediately. Once a karma, good or bad, happens, it’s over, there is no sequel, except self-enchantment. There is no double punishment, one in this life, another in the next.
Someone, to whom something difficult has happened, can come out of the ordeal with a phobia, a misfortune, a neurosis, a complex, to interact on the upcoming events. It is the phenomenon of self-bewitchment or «spiral of failure», but it has nothing to do with karma.
As for the punishment deserved, by what some call the wicked, we must know that the wicked have suffered their punishment during their lifetime: they have been deprived of bliss because of their wickedness. Wickedness and bliss cannot be in the same place at the same time, like day and night, wet and dry.
Karma will not be responsible for this psychological law of series. Karma is a personal matter, attached to each individual: no one can throw you a bad karma, even by shaping a figurine symbolizing you where hair, belonging to you, will have been attached… And it is not possible to protect oneself from bad karma by attaching oneself to a lucky person.
Out of Karma
It is possible to place oneself in a "place" outside of karma, the perfect consciousness of bliss (satçitananda), that is, the state of "non-being" and "inaction" dear to Taoism. This state is found in the assiduous practice of an authentic spirituality.
What is an authentic spirituality? Everyone has his definition, but know that in an authentic spirituality you are given the means to be in the “inaction”.
“He whose acts are dedicated, who remains master of his senses and mind, though still active no longer suffers the law of action-reaction.” (The Bhagavad-Gita 5:7)
A second of true meditation, erases years of mistakes as fire burns brambles, even the oldest. A second in the "service" or "inaction" place you free from karma. That said, this is not the purpose of true meditation, it is not a shelter for karma!
"Beware of practicing your righteousness before men, to be seen of it; otherwise you will have no reward with your Father in heaven. So when you give alms, do not sound a trumpet before you, as hypocrites do in synagogues and in the streets, in order to be glorified by men. I’m telling you, the truth is, they get their reward. When you give alms, let your left hand not know what your right hand is doing, so that your alms may be done in secret, and your father, who sees in secret, will repay you." (Matthew 6/3)
The Service
This is proper to service, one of the four pillars of The Path: to do well, without ostentation, while remaining centered, for the reward sought is not that of recognition, nor even of gratitude, but peace felt by the very virtue of service.
For the observers of The Path, the karma, the chakras, the more or less vibratory rates, the aura, the telluric forces and all these sorts of things are not at the center of his concerns.
He goes, according to the agya, practicing his pillars, only interested in the state of consciousness in which he is, in the fulfilment of his spiritual destiny and the assumption of his duties. (What is part of the agya is the fourth pillar; the angas).
When one is engaged in an active and daily spiritual journey, one becomes aware of many things that it is impossible to enumerate exhaustively. Among these things, which come to our consciousness, here are a few, as an example: the brotherhood between every human being is a reality… That said, we don’t always get along in a family.
One also realizes the close stitching between the human and the animal, and the one, more distant, with the plants. Life flows in the sap of plants as in the blood of animals. Our true nature appears to us as the vanity of certain attachments, desires and the influence of our thoughts, words and deeds on our existence.
The more our spiritual consciousness deepens, the more our mind becomes «refined» and the more the consequences, the reactions to our thoughts, our words and our actions are quick to come. Thus, when every one of our faults, our mistakes come from reactions of equal qualities and intensities and they come so quickly that we do not have time to forget their causes, we can only believe in karma.
This belief is no longer the domain of faith, but becomes a statistical observation: each time we pose a thought, a word and an act, they cause a reaction in return of equal quality and intensity, except to be in the "inaction" or "service".
Automatic Karma
It is not necessary for a policeman to notice our excessive speed to cause a reaction; fuel consumption increases, nervous tension also and danger at the same time. It’s called karma.
When you eat too much at night, you sleep badly. When we smoke we suffer the consequences that will be proportional to our consumption, financial cost, lack of breath, loss of appetite, irritability, bad breath and cancer.
If you say a hurtful word to a person, you will suffer the repercussions, the effect of which will vary depending on the person you hurt: spouse, parent, child, colleague, police officer, judge, employer, etc.
In order not to lead to excessive and negative karma, excessive words and actions must be avoided. Temperance, frugality, discretion, modesty are qualities that can help you and values that are part of the angas.
When one remains the mind centered, through the practice of a particular technique, the "Holy-Name", through daily meditation, sitting and in action, all day long, one puts oneself outside the law of action-reaction. The goal is not to get out of karma, but to stay in a full consciousness.
The practice of The Path is based on four pillars: service, satsang, meditation and angas. Service is to act throughout the day, keeping part of one’s attention (consciousness) in the practice of a “portable” meditation. It’s not doing a favour. It’s not against the law to do a favour, if we’re driven by nature. However, that is not service: service is not service.
"If you abide in my word, you are truly my disciples, and you will know the truth and the truth will set you free." (John 8:32)
When you are in the service, you are concentrated and, by the same token, you do things well: the service does not support approximation. When you are in service, you are in what the Dao-De-Jing calls the “inaction” and The Bhagavad-Gita, the devotional service, or “the abandonment of the fruit of his acts”.
"He who has achieved Unity, acts in the inaction, action taken in the detachment of its fruits and the constant attachment to Unity." (Lao-tzu, Dao-De-Jing, excerpt from 1:2)
"Assume your duties, without seeking to escape them and without being bound by success or failure, it is your freedom. Strive to act by renouncing the fruits of your actions and do not believe to be at the origin of their consequences. Remain in Unity, out of the fluctuations of the mind. Avaricious are those who yearn for the fruits of their acts. The service frees, who engages in it, from the consequences of the action, good or bad." (The Bhagavad-Gita, 2:49.50)
Karma is automatic and does not bother with moral considerations, it is binary. Of course our actions influence our future existence, but not because of karma, such as unjust punishment or reward given to a person who is no longer quite the person who was in the beginning.
An incarnate person is not made up only of his soul: he has the mind, the ego, the body, the personality, the memory, the atavism, the genetic inheritance which will be at the origin of many karma-generating behaviors.
If the misaction of an individual is caused by a disposition linked to heredity, how can the soul be held responsible? The soul has no grandparents or parents. The acts of an existence affect the conditions of the next existence, insofar as they have participated in the improvement of the soul through its consciousness.
This improvement of consciousness, through the experiences aroused by the different incarnations, will offer a closeness to the truth, which will influence the behaviour of the individual, and thus the quality of his existence. A person with an “old soul” will more easily be in fundamental harmony.
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