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English below. Les livres saints, même le Bhaktimàrga (le livre de La Voie), ne peuvent dire la vérité, parler du Père et de Son « Royaume » (nom donné à la Béatitude, ananda par Jésus). Tout au plus, peuvent-ils en faire mention.
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Les livres saints, même le Bhaktimàrga (le livre de La Voie), ne peuvent pas dire la vérité, parler du Père et de Son « Royaume » (nom donné à la Béatitude, ananda par Jésus). Tout au plus, peuvent-ils en faire mention.
Rares sont les livres saints anciens dont on sait qui étaient leurs rédacteurs. Pratiquaient-ils ce qu'ils décrivaient ou n’était-ce que théorie pour eux ? Comprenaient-ils ce qu’ils écrivaient ?
Certains croyants disent : « Mais si on sait qui l’a écrit ! C’est écrit dans l’introduction ; c’est untel, fils de untel et cousin de untel ». Tous ces gens, les ont-ils connus ? Non, le livre a été rédigé il y a 1800 ans, ou plus, traduis de l’araméen ou du sanskrit en grec, puis en latin et enfin, en vieux François (ancien français) pour être rédigé en français moderne.
Certains disent même que c'est Dieu lui-même qui aurait rédigé ces livres. Il faut les croire sur parole parce que l’on est chrétien, hindouiste, musulman, bouddhiste. En entrant en religion, on laisse son intelligence, son bon sens et son discernement au vestiaire : vous êtes prié de prendre tout le lot. Les livres saints peuvent vous inspirer à rechercher la vérité pas la remplacer
De bouche-à-oreille
L’enseignement d’un maître éveillé se transmet oralement. Sri Gautama, Guru Nanak, krishna, Mani, Jésus, Lao-Tseu faisaient ainsi. Ils n’ont pas écrit de livres. À cette époque rares étaient ceux qui savaient écrire et l’imprimerie, l’informatique n’existait pas.
Du temps des premiers maîtres l’écriture n’existait pas. Les paroles du bouddha le plus connu ont été transmises oralement et apprises par cœur durant plus ou moins quatre cents ans.
Tous les livres sur l'enseignement des éveillés ont été écrits par d’autres et rares sont ceux qui l’ont été par des personnes ayant été leurs disciples. Quand les maîtres se sont désincarnés, ceux qui les avaient connus ont transmis leur enseignement à ceux qui ne les avaient pas connus. Quand ceux qui les avaient connus sont morts, ce sont ceux qui avaient connu ceux qui les avaient connus qui ont transmis l’enseignement.
Le Sutta pitaka, livre relatant les sermons du bouddha* Gautama, a été écrit près de 450 ans après sa mort. Le rig-Véda, la Gità, le guru granth-sahib, les évangiles contiennent des étincelles de vérité et une grande masse d’avis des rédacteurs, qui n’avaient pas connu les maîtres vivants.
*Bouddha ne prend pas de majuscule, car ce n'est pas le nom d'une personne, mais un adjectif qualificatif. Bouddha, ou buddha signifie "éveillé". Le buddha le plus connu avait un nom : Gautama du clan des Sakyas.
La Révélation n'est pas
dans un livre
Les livres saints sont des lointains souvenirs de la vérité et ils ont une vertu : inspirer les chercheurs. Aucun ne peut dire ni délivrer un enseignement de vérité. La Bhaktimàrga, un livre écrit par un maître vivant, ne peut pas plus enseigner la vérité que les autres livres, car aucun écrit ne peut le faire.
La vérité ne s’apprend pas, elle se vit après en avoir eu la Révélation. Je sais que beaucoup diront : « la vérité n’existe pas, chacun a la sienne ». Ils auront raison, chacun a sa vérité, ce qui n’empêche pas à la vérité universelle d’exister, de faire fonctionner l’infini cosmos et nous avec. C’est à cette vérité que s’attache la spiritualité, pas aux vérités personnelles.
À l’époque de Jésus, les pharisiens ne l’écoutaient pas. Du temps du bouddha Gautama, c’était la même chose. À votre avis combien Jésus et Gautama ont eu de vrais disciples ? Je veux dire de leur vivant. Une fois mort, un maître authentique, un éveillé a toujours plus de succès que vivant, c’est comme certains peintres.
Si vous êtes attaché à la lettre d’un ou de plusieurs livres, préférant leurs enseignements écrits à l’enseignement de la parole vivante d’un maître vivant, c’est que vous êtes les pharisiens de maintenant. Les juifs, les musulmans, les hindouistes, les chrétiens sont attachés à leurs livres et voyez ce que cet attachement génère.
Ceux qui passent leur temps plongés dans des livres à propos de Dieu sont des bibliothécaires et Dieu n’a pas besoin de bibliothécaires. Il a besoin de consciences et la conscience ne se trouve dans aucun livre, elle se trouve dans la pratique.
« Gardez-vous des faux prophètes. Ils viennent à vous en vêtement de brebis, mais au dedans ce sont des loups ravisseurs. Vous les reconnaîtrez à leurs fruits. Cueille-t-on des raisins sur des épines, ou des figues sur des chardons ? Tout bon arbre porte de bons fruits, mais le mauvais arbre porte de mauvais fruits. Un bon arbre ne peut porter de mauvais fruits, ni un mauvais arbre porter de bons fruits. Tout arbre qui ne porte pas de bons fruits est coupé et jeté au feu. C’est donc à leurs fruits que vous les reconnaîtrez. » (Matthieu 7: 15-23)
Les livres ne devraient jamais être saints ni sacrés, c’est une sorte d’idolâtrie. Un livre est un objet et ses écrits devraient toujours être remis en cause. Croire quelque chose parce que c’est écrit, c’est croire aveuglément et l’aveuglement n’a jamais mené à la lumière, à la connaissance non apprise.
Les livres peuvent, tout au plus, vous inspirer et vous donner des connaissances, mais les connaissances ne sont pas la connaissance. La véritable connaissance est la contemplation de la paix contenue dans la méditation profonde. « Si quelqu’un a des oreilles pour entendre, qu’il entende ! » (Matthieu 11:15)
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The Holy Books
The holy books, even the Bhaktimàrga (the Book of The Path), cannot speak the truth, speak of the Father and of His “Kingdom” (the name given to the Bliss, ananda, by Jesus). At most, can they mention it.
Rare are the ancient holy books of which we know who were their editors. Did they practice what they described or was it just a theory for them? Did they understand what they wrote?
Some believers say, "But if we know who wrote it! It is written in the introduction; it is so-and-so, son of so-and-so and cousin of so-and-so." All these people, did they know them? No, the book was written 1800 years ago, or more, translated from Aramaic or Sanskrit into Greek, then into Latin, and finally into english.
Some even say that God himself wrote these books. You have to take them at their word because you are a Christian, a Hindu, a Muslim, a Buddhist. When entering religion, one leaves one’s intelligence, common sense and discernment in the cloakroom: you are asked to take all the prize. Holy books can inspire you to seek the truth not replace it
By Word of Mouth
The teaching of an awakened master is transmitted orally. Sri Gautama, Guru Nanak, Krishna, Mani, Jesus, Lao-Tzu did so. They didn’t write books. At that time, there were very few who could write and print, and there was no computer.
In the time of the first masters writing did not exist. The words of the most famous Buddha have been transmitted orally and memorized for more or less four hundred years.
All books on the teaching of the awakened have been written by others and few have been written by people who have been their disciples. When the masters disembodied, those who knew them passed on their teaching to those who did not. When those who knew them died, those who knew them passed on the teaching.
The Sutta pitaka, a book about the sermons of Buddha* Gautama, was written almost 450 years after his death. The Rig-Veda, the Gità, the guru granth-sahib, the gospels contain sparks of truth and a great mass of opinions of the editors, who had not known the living masters.
*Buddha is not capitalized because it is not the name of a person, but a qualifying adjective. Buddha, or buddha means "awakened". The best known buddha had a name: Gautama of the Sakya clan.
Revelation Is Not in a Book
Holy books are distant memories of the truth and they have a virtue: to inspire seekers. None can say or deliver a teaching of truth. Bhaktimàrga, a book written by a living master, cannot teach the truth any more than the other books, for no written book can do so.
The truth is not learned, it is lived after it has been revealed. I know that many will say: «the truth does not exist, everyone has his own». They will be right, everyone has his truth, which does not prevent the universal truth from existing, from making the infinite cosmos and us work with it. It is to this truth that spirituality attaches itself, not to personal truths.
In the time of Jesus, the Pharisees did not listen to him. In the time of the Gautama Buddha, it was the same thing. In your opinion how many true disciples did Jesus and Gautama have? I mean in their lifetime. Once dead, a bona fide master, an awakened one always has more success than alive, it’s like some painters.
If you are attached to the letter of one or more books, preferring their written teachings to the teaching of the living word of a living master, then you are the Pharisees of now. Jews, Muslims, Hindus, Christians are attached to their books and see what this attachment generates.
Those who spend their time immersed in books about God are librarians and God does not need librarians. He needs consciences and consciousness is not in any book, it is in practice.
"Beware of false prophets. They come to you in sheep’s clothing, but inside they are abducting wolves. You will recognize them by their fruits. Are grapes picked on thorns, or figs on thistles? Every good tree bears good fruit, but the bad tree bears bad fruit. A good tree cannot bear bad fruit, nor a bad tree can bear good fruit. Any tree that does not bear good fruit is cut and thrown into the fire. Therefore, you will recognize them by their fruits.” (Matthew 7:15-23)
Books should never be holy or sacred, it’s a kind of idolatry. A book is an object and its writings should always be questioned. To believe something because it is written is to believe blindly and blindness has never led to light, to knowledge not learned.
Books can, at most, inspire you and give you knowledge, but knowledge is not knowledge. True knowledge is the contemplation of the peace contained in deep meditation. “If anyone has ears to hear, let him hear!” (Matthew 11:15)
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