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English below. L'avis de La Voie sur les chakras. Des mystiques s'occupent des chakras, cherchant à les manipuler, à les ouvrir pour accéder à l'éveil. Pour ouvrir les chakras, il serait nécessaire de faire monter une énergie spirituelle le long de la colonne vertébrale, jusqu'au chakra situé sous la fontanelle, au sommet du crâne.

Découvrez pourquoi manipuler les chakras est une fausse piste. La Voie enseigne que l’éveil vient de l’Observance de l’agya, non de la kundalini. Approfondissez votre conscience par la discipline spirituelle.   Learn why chasing chakras is a false path. The Path teaches that awakening comes through the Observance of the agya, not kundalini. Deepen your consciousness with spiritual discipline.
faut-il s'occuper des chakras ou d'observer le dharma ?

 

 

English below

 

Le blog où se trouvent les satsang est ici

 

 

Les chakras

 

Les chercheurs de vérité, mystiques et spiritualistes s’intéressent souvent aux chakras, cherchant à les manipuler ou à les ouvrir pour atteindre l’éveil. Selon certaines traditions, ouvrir les chakras impliquerait de faire remonter une énergie spirituelle, la kundalini, le long de la colonne vertébrale jusqu’au chakra situé sous la fontanelle, au sommet du crâne (sahasrāra). Cette énergie, endormie à la base de la colonne dans le chakra mūlādhāra (chakra racine), activerait les centres énergétiques.

 

On compte généralement sept chakras, du mūlādhāra (racine) au sahasrāra (couronne). Faire monter la kundalini de la base au sommet provoquerait, dit-on, l’éveil spirituel, celui des bouddhas.

 

Ces chakras sont souvent décrits comme des roues ou des fleurs de lotus, associées à des couleurs spécifiques, parfois multiples. Cependant, il y a une confusion entre les chakras, conçus comme des « roues » (chakra signifie « roue » en sanskrit), et les centres énergétiques subtils alignés le long de la colonne vertébrale, jusqu’aux deux derniers dans le crâne : ājñā (troisième œil) et sahasrāra.

 

Origines historiques

 

Les Upanishads, comme la Chandogya Upanishad (8.6.6) et la Brihadaranyaka Upanishad, introduisent des concepts d’énergie vitale (prāna) et de canaux (nāḍī), reliant des centres subtils dans le corps, souvent associés à la respiration et à la conscience (ātman).

 

Cependant, ces textes ne décrivent pas un système de sept chakras avec des noms, formes (lotus à pétales), couleurs, ou associations avec des divinités et mantras. Ces détails émergent plus tard, dans les traditions tantriques hindoues et bouddhistes à partir du 6e siècle ap. J.-C..

 

Les écoles tantriques, notamment Kaula et Shakta, ainsi que le bouddhisme Vajrayāna, structurent les chakras comme des centres psychiques où l’énergie kundalini s’élève pour unir shiva (conscience) et shakti (énergie).

 

Des textes comme le Kubjikāmata Tantra (8e-10e siècle) et le Shiva Samhita (14e-15e siècle) décrivent les chakras avec leurs localisations et leur symbolisme (lotus à 4, 6, 10 pétales, etc.). Le Shat-Chakra-Nirupana (1577), attribué à Purnananda, codifie le système des sept chakras avec leurs noms, couleurs, éléments, et divinités.

 

Faire monter la kundalini

 

Dans le tantrisme et le kundalini-yoga, la kundalini, lovée dans le mūlādhāra, remonterait le long de la colonne vertébrale, ouvrant chaque chakra successivement, comme le mercure dans un thermomètre. Lorsqu’elle atteint un chakra, elle l’active, révélant des capacités spirituelles ou extrasensorielles propres à chaque centre. Certaines pratiques tantriques utilisent l’énergie de l’orgasme, canalisée par des techniques spécifiques (comme la pression sur le canal déférent pour retenir le liquide séminal), pour réveiller la kundalini et la faire monter brusquement.

 

Une plomberie divine

 

Il existe une abondante littérature sur les chakras, leurs couleurs, leurs sons (bija mantras), et leurs divinités associées. Cependant, ces détails, bien que fascinants, ont une portée spirituelle limitée.

 

Vouloir atteindre l’éveil en manipulant les chakras ou en maîtrisant la kundalini reflète une démarche qui manque d’humilité et s’éloigne de la bhakti (dévotion). S’abandonner à la Grâce par la discipline du mental, via une sādhana (pratique spirituelle), est une voie plus directe vers la réalisation.

 

L’enseignement de La Voie ne s’attarde pas sur les chakras. S’ils existent — et pourquoi pas ? —, ils relèvent de la volonté du Créateur, comme une question de « plomberie » ou d’« électricité » divine. Selon La Voie, les chakras s’ouvrent naturellement à mesure que la conscience s’approfondit à travers l’Observance de l’agya (ou sādhana), terme équivalent au dhamma du Bouddha Gautama.

 

Du haut vers le bas

 

Contrairement à l’idée tantrique d’une kundalini montant du chakra racine, La Voie enseigne que l’énergie spirituelle descend du sahasrāra (chakra couronne) vers le mūlādhāra. Les chakras fonctionnent constamment, à des degrés variables. Plus ils sont ouverts, plus l’équilibre du corps, du mental et de l’âme incarnée est optimal, favorisant une pratique spirituelle épanouie et une santé harmonieuse.

 

Nous n’avons pas à nous préoccuper des chakras. Notre rôle est d’observer le dharma (enseignement) et de pratiquer l’agya. À mesure que l’esprit maîtrise désir et attachement, il grandit en sagesse, plaçant la passion (rajas) au service de la raison (sattva) et dépassant l’inertie et la confusion (tamas).

 

Le piège des chakras

 

Le monde des chakras est captivant, et des textes vénérables comme les Upanishads en évoquent les bases. Pourtant, leur manipulation mène souvent à la confusion. Chercher l’éveil par les chakras est une fausse piste. Comme Jésus l’a dit : « Cherchez d’abord le Royaume, et tout le reste vous sera donné par surcroît. » (Matthieu 6:33)

 

L’ego spirituel se délecte des chakras, surtout dans leur version popularisée par la théosophie, née en 1875 sous l’impulsion d’Helena Blavatsky. La théosophie, mêlant traditions orientales et occultisme occidental, a amplifié l’idée des chakras, notamment via C.W. Leadbeater (The Chakras, 1927), qui a standardisé leurs couleurs arc-en-ciel. Cette vision, éloignée des racines tantriques, repose sur des interprétations parfois approximatives, comme celles du Yogasūtra de Patañjali, qui met en garde contre les pouvoirs :

 

3.36 : « De là naissent des facultés inspirées d’ouïe, de toucher, de vue, de goût et d’odorat. »
tataḥ prātibhaśrāvaṇavedanādarśāsvādavārttāsañjāyante

 

3.37 : « Ces facultés, obstacles au samādhi, apparaissent dans la dispersion comme des réalisations. » te samādhau upasargā vyutthāne siddhayaḥ
 

Si vous avez reçu la Révélation, pratiquez l’agya avec constance. Si vous souhaitez suivre La Voie et son dharma, demandez la Révélation via les contacts disponibles au bas des satsangs.

 

Sources :

 

- Textes anciens : Chandogya Upanishad, Brihadaranyaka Upanishad, Kubjikāmata Tantra (8e-10e siècle), Shiva Samhita (14e-15e siècle), Shat-Chakra-Nirupana (1577).

 

- Études modernes : Georg Feuerstein (The Yoga Tradition), David Gordon White (The Alchemical Body), Edwin F. Bryant (The Yoga Sutras of Patañjali).

 

- Contexte New Age : Anodea Judith (Wheels of Life), C.W. Leadbeater (The Chakras).

 

 

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e.mail de contact : lavoie.eu@gmail.com

Le blog des satsang

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The Chakras

 

Truth seekers, mystics, and spiritualists often focus on chakras, striving to manipulate or open them to achieve awakening. According to some traditions, opening the chakras involves raising a spiritual energy, kundalini, along the spine to the chakra beneath the fontanelle at the crown of the head (sahasrāra). This energy, dormant at the base of the spine in the mūlādhāra (root chakra), would activate these energy centers.

 

There are typically seven chakras, from mūlādhāra (root) to sahasrāra (crown). Raising kundalini from the base to the crown is said to trigger spiritual awakening, the kind that creates buddhas. Chakras are often described as wheels or lotus flowers, associated with specific, sometimes multiple, colors. However, there’s confusion between chakras—meaning “wheels” in Sanskrit—and the subtle energy centers aligned along the spine, up to the final two in the skull: ājñā (third eye) and sahasrāra.

 

Historical Origins

 

The Upanishads, such as the Chandogya Upanishad (8.6.6) and Brihadaranyaka Upanishad, introduce concepts of vital energy (prāna) and channels (nāḍī), linking subtle centers in the body, often tied to breath and consciousness (ātman). However, these texts don’t describe a system of seven chakras with specific names, forms (lotus with petals), colors, or associations with deities and mantras. These details emerge later in Hindu and Buddhist tantric traditions from the 6th century CE.

 

Tantric schools, notably Kaula and Shakta, as well as Vajrayāna Buddhism, structure chakras as psychic centers where kundalini rises to unite shiva (consciousness) and shakti (energy). Texts like the Kubjikāmata Tantra (8th-10th century) and Shiva Samhita (14th-15th century) describe chakras with their locations and symbolism (lotus with 4, 6, 10 petals, etc.). The Shat-Chakra-Nirupana (1577), attributed to Purnananda, codifies the seven-chakra system with their names, colors, elements, and deities.

 

Raising the Kundalini

 

In tantrism and kundalini yoga, kundalini, coiled in the mūlādhāra, rises along the spine, opening each chakra in sequence, like mercury in a thermometer. When it reaches a chakra, it activates it, unveiling spiritual or extrasensory abilities unique to each center. Some tantric practices harness orgasmic energy, channeled through specific techniques (like pressing the vas deferens to retain seminal fluid), to awaken kundalini and make it surge upward.

 

Divine Plumbing

 

There’s abundant literature on chakras, their colors, sounds (bija mantras), and associated deities. Yet, however fascinating, these details have limited spiritual value. Seeking awakening by manipulating chakras or mastering kundalini reflects a lack of humility and strays from bhakti (devotion). Surrendering to Grace through mental discipline, via a sādhana (spiritual practice), is a more direct path to realization.

 

The teaching of The Path doesn’t dwell on chakras. If they exist—and why wouldn’t they?—they fall under the Creator’s will, like a matter of divine “plumbing” or “electricity.” According to The Path, chakras open naturally as consciousness deepens through the Observance of the agya (or sādhana), a term akin to the dhamma of Gautama Buddha. This Observance includes the four pillars: service, satsang, meditation, and angas.

 

From Top to Bottom

 

Unlike the tantric idea of kundalini rising from the root chakra, The Path teaches that spiritual energy flows downward from sahasrāra (crown chakra) to mūlādhāra. Chakras are always active to varying degrees. The more open they are, the more balanced the body, mind, and incarnated soul become, fostering a fulfilling spiritual practice and optimal health.

 

We need not concern ourselves with chakras. Our role is to observe the dharma (teaching) and practice the agya. As the mind masters desire and attachment, it grows in wisdom, aligning passion (rajas) with reason (sattva) and transcending inertia and confusion (tamas).

 

The Trap of Chakras

 

The world of chakras is captivating, and venerable texts like the Upanishads hint at their foundations. Yet, manipulating them often leads to confusion. Seeking awakening through chakras is a false path. As Jesus said, “Seek first the Kingdom, and all else will be given to you besides.” (Matthew 6:33)

 

The spiritual ego loves chakras, especially in their form popularized by theosophy, founded in 1875 by Helena Blavatsky. Theosophy, blending Eastern traditions with Western occultism, amplified the concept of chakras, notably through C.W. Leadbeater’s The Chakras (1927), which standardized their rainbow colors. This vision, far from tantric roots, often stems from loose interpretations, including those of Patañjali’s Yogasūtra, which warns against powers:

 

3.36: “From this arise inspired faculties of hearing, touch, sight, taste, and smell.”
tataḥ prātibhaśrāvaṇavedanādarśāsvādavārttāsañjāyante


3.37: “These faculties, obstacles to samādhi, appear as attainments in a distracted mind.” te samādhau upasargā vyutthāne siddhayaḥ

 

If you have received the Revelation, practice the agya diligently. If you wish to follow The Path and its dharma, request the Revelation through the contact details provided at the end of satsangs.

 

Sources:

 

-Ancient Texts: Chandogya Upanishad, Brihadaranyaka Upanishad, Kubjikāmata Tantra (8th-10th century), Shiva Samhita (14th-15th century), Shat-Chakra-Nirupana (1577).

-Modern Studies: Georg Feuerstein (The Yoga Tradition), David Gordon White (The Alchemical Body), Edwin F. Bryant (The Yoga Sutras of Patañjali).

 

-New Age Context: Anodea Judith (Wheels of Life), C.W. Leadbeater (The Chakras).

 

 

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Contact email: lavoie.eu@gmail.com

The satsang blog

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