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English below. L'impatience, cette insatisfaction brûle toujours les étapes. Par exemple, pour aller d’un point « a » à un point « b » on a tendance à mettre le trajet entre parenthèses. On le fait en « apnée ».

Texte de sri hans Yoganand ji sur la spiritualité, La Voie, l'impatience et la joie de l'instant.
La fin du chemin arrivera bien assez tôt, ne soyez pas impatient. profitez de l'instant

 

Les mots en bleu sont des liens menant à des textes explicatifs.

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English below

 

Le blog où se trouvent les satsang est ici

 

 

Le mot « souffrance » ne signifie pas seulement avoir mal aux dents ou ce qu'éprouve une personne incarcérée, qui a une famille, au-dehors, qu’il ne peut pas aider ou encore celles de la victime de bombardements.

 

Il existe une souffrance sans cause objective, sans murs ni barreaux pour enfermer, sans bombes, sans mal aux dents, cette souffrance est psychique. Une des raisons de cette souffrance est la dualité.

 

Même le mot dualité n’a pas qu'un sens. Le sens du mot dépendra de celui qui l’utilisera. Je l’utilise pour désigner le contraire de l’Unité, dans un sens spirituel. L’Unité étant, ici, ce que certains nomment le « Tao ».

 

L’Unité est l’infini Tout, qui contient tout. Le contraire de l’Unité, la dualité, est le fait d’avoir conscience d’être soi et de ne pas être tout. Dans la dualité, on se désigne par « je » et le reste par « les autres » ou « le monde », « l’univers », etc. En spiritualité, il est de coutume de considérer que la dualité engendre la confusion.

 

Certaines personnes, férues de spiritualité orientale, bouddhiste, taoïste, yogique, hindouiste, disent que la confusion vient du mental, ce qui est très simplifié. Le mental n’est pas mauvais, quand il reste sous le contrôle de la conscience, de la raison. Mais, quand ce sont les émotions qui le dirigent, vous ressentez la fébrilité de la confusion.

 

L’impatience est une autre conséquence de la dualité, de la confusion. Elle vient de l’insatisfaction : vous n’êtes pas heureux d’être ici et maintenant, et voudriez être ailleurs et dans un autre temps.

 

L’impatience se manifeste en toutes sortes d’occasions, par exemple, dans le fait de manger. Il y a plusieurs façons de manger, selon que l’on est dans le calme de l’Unité ou dans la confusion de la dualité. Autrement dit, il y a la façon zen, où l’on mâche plusieurs dizaines de fois chaque bouchée, et l’autre, où à peine l’aliment en bouche, il est avalé.

 

Georges Oshawa (1893-1966), le maître disparu de la macrobiotique, comparait notre système digestif à un serpent goulu dont la bouche et l’anus seraient les nôtres.

 

Le serpent

 

En macrobiotique on mâche cinquante fois chaque bouchée, ce qui permet, entre autres choses, de garder le contrôle de l’impatience. On dit qu’il faut mâcher les liquides et boire les solides. Ainsi, les aliments subissent une pré-digestion salivaire qui permet l’élaboration de certains nutriments et leur assimilation optimale et permet au mental de ressentir la satiété plus rapidement et en ayant absorbé moins de nourriture.

 

C’est pareil pour tout. Cette impatience brûle toujours les étapes. Par exemple, pour aller d’un point « a » à un point « b » on a tendance à mettre le trajet entre parenthèses. On le fait en « apnée ». On voudrait être arrivé avant d’être parti, ce qui génère du stress et toutes sortes de troubles psychosomatiques tout à fait dommageables à moyen et long terme.

 

En spiritualité, pour ceux-là qui s’investissent très activement, cette impatience devient celle de réaliser, d’arriver, de se libérer (des chaînes des réincarnations), d’entrer en samadhi (l’extase), d’atteindre la perfection, l’éveil. Mais, vous voulez arriver où ? C’est infini !

 

C’est quoi le résultat de cette impatience mystique ? C’est de vous décourager. Il s’agit juste de vous faire ressentir de l’insatisfaction, l’insatisfaction engendre de la confusion, de la souffrance et l’abandon de la pratique. Cet abandon aura ajouté de la confusion à la confusion.

 

La fin du segment

 

L’existence est comme le segment d’une ligne droite. À la fin de ce segment, il y a une étape, un saut dans l’inconnu, ce qui génère de la peur. Est-ce à cette fin que vous êtes pressés d’arriver ? Alors arriver à quoi ? Arriver où ? Il n’y a pas à arriver, il y a juste à être.

 

Ne soyez pas impatient. Faites ce que vous avez à faire maintenant ! Celui qui, en vous, est impatient d’arriver, est celui qui ne veut pas que vous arriviez. C’est ici et maintenant que ça se passe. Alors, comme il ne veut pas que vous restiez dans l’instant, il vous fixe un objectif, un but… Et, ce but est comme l’horizon : il s’échappe, se recule au fur et à mesure que vous avancez. C’est un leurre.

 

Voir les choses

de plus près

 

Souvent, on voit les choses de loin, elles semblent banales, mais quand on s’approche, le merveilleux apparaît. C’est comme quand, enfant, on regardait quelque chose au microscope ou sous une loupe. La Grâce de la vie est là et elle est parfaite. Affinez votre regard. Vous êtes vivant, alors où aller maintenant ? Continuez de vivre, en affinant votre conscience de la vie contenue dans chaque instant.

 

Ne soyez pas pressé d’arriver à Saint-Jacques, profitez de chaque pas, profitez du chemin. Un pèlerinage est le chemin. Imaginez-vous aller à Saint-Jacques en avion !? C’est comme des gens riches, en Asie, qui font leurs pèlerinages en civières, portées par des sherpas. Ce qui compte, c'est de marcher et chaque pas vous fait avancer en conscience.

 

Chaque pas compte

 

Quand on est sur la route de Compostelle, le but n’est pas de voir le paysage qui est en haut de la côte, de l’autre côté du virage, ni la journée du lendemain. Le but, c'est de marcher et chaque pas rapproche de l’essentiel.

 

C’est ainsi dans la vie, chaque jour passé vous rapproche de l’essence, dont la source est intérieure. Aimez vivre, aimez ce que vous voyez, ce que vous entendez, car vous êtes là pour le voir et pour l’entendre. Rendez grâce à L’Un de cette bénédiction, d’être vivant. L’état de béatitude, c'est d’être bien ici et maintenant, sans désir.

 

Les boutons de partage sont à la suite de la traduction. Si ce texte vous a apporté quelque chose, partagez sur les réseaux sociaux pour que d'autres puissent le lire.

 

 

Ce satsang pourra vous aider dans votre recherche spirituelle, je l'espère, mais je dois préciser ceci : il a été dit à la maison où je vis, enregistré puis retranscrit à destination des initiés qui ont reçu la Révélation. Le plein ''bénéfice'' de ce satsang ne pourra être atteint que si vous avez eu cette Révélation et que vous pratiquez les quatre piliers. Pour se renseigner, demandez en écrivant ici : lavoie.eu@gmail.com

 

Impatience

 

The word “suffering” is not just about having a toothache or what it feels like to be incarcerated, who has a family outside, who they can’t help, or who is being bombed.


There is suffering without objective cause, without walls or bars to lock up, without bombs, without toothache, this suffering is psychic. One of the reasons for this suffering is duality.


Even the word duality has more than one meaning. The meaning of the word will depend on who uses it. I use it to denote the opposite of Unity, in a spiritual sense. Unity being, here, what some call the “Dao”.


Unity is the infinite All, which contains everything. The opposite of Unity, duality, is the awareness of being oneself and not being everything. In duality, we refer to ourselves as “I” and the rest as “the others” or “the world”, “the universe”, etc. In spirituality, it is customary to consider duality as creating confusion.


Some people, lovers of Oriental spirituality, Buddhist, Taoist, yogic, Hindu, say that confusion comes from the mind, which is very simplified. The mind is not evil, when it remains under the control of consciousness, of reason. But when it is emotions that drive it, you feel the excitement of confusion.


Impatience is another consequence of duality, of confusion. It comes from dissatisfaction: you are not happy to be here and now, and would like to be elsewhere and in another time.


Impatience manifests itself in all sorts of occasions, for example, in eating. There are many ways to eat, depending on whether one is in the calm of Oneness or in the confusion of duality. In other words, there is the Zen way, where we chew several dozen times each bite and the other, where hardly the food in the mouth is swallowed.


Georges Oshawa (1893-1966), the lost master of macrobiotics, compared our digestive system to a greedy snake whose mouth and anus would be ours.


The Snake


In macrobiotics we chew fifty times each bite, which allows, among other things, to keep control of impatience. They say you have to chew liquids and drink solids. Thus, food undergoes a salivary pre-digestion that allows the development of certain nutrients and their optimal assimilation and allows the mind to feel satiety faster and having absorbed less food.


It’s the same with everything. This impatience always burns the stages. For example, going from point “a” to point “b” tends to put the route in brackets. It is done in “apnea”. We would like to have arrived before leaving, which generates stress and all kinds of psychosomatic disorders completely harmful in the medium and long term.


In spirituality, for those who invest themselves very actively, this impatience becomes that of realizing, arriving, freeing themselves (from the chains of reincarnations), entering into samadhi (ecstasy), reaching perfection, awakening. But, you want to arrive where? It’s infinite!


What is the result of this mystical impatience? It is to discourage you. It is just a matter of making you feel dissatisfaction, dissatisfaction generates confusion, suffering and abandonment of the practice. This abandonment will have added confusion to the confusion.


The End of the Segment


Existence is like the segment of a straight line. At the end of this segment, there is a step, a leap into the unknown, which generates fear. Is that what you are in a hurry to get to? Then get to what? Get to where? There’s no getting to, there’s just being.


Don’t be impatient. Do what you have to do now! The one in you who is impatient to arrive is the one who does not want you to arrive. It is here and now. So, because he doesn’t want you to stay in the moment, he sets you a goal, a goal… And, this goal is like the horizon: it escapes, retreats as you advance. It is a decoy.


See Things Through Closer


Often, we see things from afar, they seem banal, but when we approach, the marvelous appears. It’s like when, as a child, you looked at something under a microscope or under a magnifying glass. The Grace of life is there and it’s perfect. Sharpen your gaze. You are alive, so where to go now? Continue to live, sharpening your consciousness of the life contained in every moment.


Do not be in a hurry to reach Santiago, enjoy every step, enjoy the way. A pilgrimage is the way. Can you imagine going to Saint-Jacques by plane? It’s like rich people in Asia who make their pilgrimages on stretchers, carried by sherpas. What matters is to walk and each step moves you forward in consciousness.


Every Step Counts


When you are on the road to Compostela (Spania), the goal is not to see the landscape at the top of the coast, on the other side of the bend, or the day after. The goal is to walk and each step is closer to the essential.


In this way in life, each past day brings you closer to the essence, whose source is within. Love to live, love what you see, love what you hear, because you are there to see and hear it. Give thanks to One of this blessing, to be alive. The state of bliss is to be well here and now, without desire.

 

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This satsang may help you in your spiritual research, I hope, but I must say this: it was said at the house where I live, recorded and then transcribed for the initiates who received the Revelation. The full 'benefit' of this satsang can only be achieved if you have had this Revelation and practice the four pillars. For more information, contact lavoie.eu@gmail.com

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