English below. L’essence d’une personne ne change pas de la naissance au décès. L’essence d’une personne « X » est la même que celle d’une personne « Y ». « L'âme est à l'image de l'Un, invisible aux yeux incapables de voir. » (Bhaktimàrga 65)
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Depuis toujours
La Voie existe aujourd’hui comme depuis très longtemps. C’est une façon de vivre en pleine conscience de son essence, alors… qu’est-ce que l’essence d’une personne ? Ce qui peut-être dit, en préambule, c’est ce qu’elle n’est pas : les choses qu’elle a apprises à l’école ou dans l’existence.
-Les diplômes et les qualifications professionnelles.
-Son passé.
-Sa profession.
-Son genre (masculin/féminin/autre).
-Ses origines ethniques.
-La religion dans laquelle elle a été éduquée.
-Sa nationalité.
-Ses mensurations physiques.
-Sa personnalité.
-Ses possessions (maison, automobiles, bijoux, vêtements, etc).
-Ses talents.
-Ses croyances.
-Ses maladies.
-Sa famille.
-Ses avis politiques.
-Son statut social.
-L’état de ses finances.
-Ce que pensent d’elle les autres personnes.
-Son casier judiciaire.
-L’endroit où elle vit.
-Son QI et QE.
-Sa culture.
-Ses traumatismes.
-Son conditionnement.
-Son atavisme.
-Son hérédité.
-Son apparence physique.
L’essence d’une personne ne change pas de la naissance au décès. L’essence d’une personne « X » est la même que celle d’une personne « Y ». « L'âme est à l'image de l'Un, invisible aux yeux incapables de voir.» (Bhaktimàrga 65) Les choses du monde, les événements, bons ou moins bons, n’ont aucune influence sur cette essence.
La Voie, sa pratique quotidienne, permet d’aller voir, en soi, cette essence, de la « fréquenter » intimement et de se rendre compte qu’en réalité cette essence, c’est nous, le vrai soi. Bien sûr que cette essence n’est pas tout ce qui est nous.
Notre éducation, notre milieu socioculturel, bref, tout ce qui a été énuméré plus haut, fait de nous un individu unique durant cette existence. Il n’empêche que le noyau de notre personne est son essence, que par mesure de simplification, nous désignons par le mot « âme » ou esprit.
La Voie n’a pas de nom
La Voie remonte loin dans le passé et n’a pas toujours porté ce nom. Suivant l’époque, le pays et la culture, elle s’est nommé de différentes façons, certaines connues, d’autres non. Nous l’avons nommée La Voie, car aucun autre nom n’est satisfaisant.
Le Tao-Te-King parle de cette voie. Saviez-vous que le mot Tao signifie « La Voie » ? Mais, La Voie d’aujourd’hui n’est pas le taoïsme. Lao-Tseu n’était pas taoïste non plus.
Le Yogasûtra parle de cette voie, mais La Voie ne peut pas vraiment se nommer yoga (même si l'on a tenté de la nommer yoga-originel), car le yoga, ou plutôt les yogas, ne ressemblent pas à La Voie.
Patanjali ne pratiquait aucun des yogas connus actuellement, ni le hatha-yoga, ni le raja-yoga, ni le kriya-yoga, ni l’ashtanga-yoga, même si ces diverses disciplines se réclament de lui.
L’évangile de Jésus parle de cette voie, mais La Voie n’est pas chrétienne. Jésus n’était ni juif, ni chrétien. Il avait reçu une éducation juive, mais son enseignement n’était pas juif.
La Bhagavad-Gîtâ (Le chant de l'éveillé) parle de cette voie, mais La Voie n’est pas hindouiste ni vishnouite. Krishna était un surnom, que les Indiens d’origine aryenne, clairs de peau, donnaient à beaucoup d’Indiens d’origine locale, qui étaient sombres de peau.
Le mot « Krishna » signifie « sombre » ou « nègre », pour utiliser un vocabulaire qui n'est plus à la mode chez les blancs aujourd'hui.
De plus, l’enseignement qui est écrit, à partir du chapitre deux de la Bhagavad-Gîtâ, a sans aucun doute été délivré par un maître dont on ignore tout. Les hindouistes ont noyé cet enseignement dans un ensemble de mythes (le Mahâbhârata) qui n’ont rien à voir avec l’enseignement d’origine. Il est maintenant quasi impossible de démêler le vrai du faux.
Le buddha Gautama, du clan des sakyas, a parlé de cette voie, mais La Voie n’est pas bouddhiste. Sri Gautama n’était pas bouddhiste non plus, pas plus que Mahavira, le maître de Gautama, qui était un Jaïn réformateur.
« Le tao (la voie) qui peut se dire, n'est pas le Tao (Le Tout), créateur du ciel et de la Terre. Le sans-nom reçu un nom quand les êtres furent créés. L'Homme qui maîtrise le désir voit l'essence éternelle dans la forme. L'Homme soumis au désir ne voit que formes éphémères. Dans le Tao, il y a le non manifesté et le manifesté. Les deux sont choses profondes. On a unanimement proclamé comme difficiles à connaître, les portes par où l'on pourrait s'échapper du mystère. » (Lao-Tseu, Tao-Te-King, 1)
« Le sage semble idiot. Celui qui réalise le tao ressemble à n'importe qui. Il est comme une vallée ; plein d'espace invisible aux aveugles. Il semble ne pas avoir de mérite. L'Homme simple et vrai paraît sans charme, comparé à ceux pourvus d'apparats précieux. » (Lao-Tseu, extrait du Tao-Te-King, 41)
Aucun des noms qu’on lui a donnés n’a d’importance. Les mots ne sont que des mots et ils n’ont d’intérêt que pour l’intellect des hommes qui aiment jongler avec les concepts et mettre les choses dans des cases, afin de les collectionner. La Voie ne porte pas le même nom en hindi, en sanskrit, en grec antique, en araméen, en tibétain, en français, en anglais, etc.
Si l’essence d’une personne n’est ni son nom, ni son savoir, ni son apparence, l’essence de La Voie n’est en rien le nom qu’on peut lui donner. La Voie est avant tout une pratique dont on reconnaît les fruits en la pratiquant.
Toutes les grandes religions, les grandes philosophies, les grands courants de pensée, les pratiques yogiques sont issus de la même essence spirituelle à laquelle s’attache La Voie. Il s’agit d’en faire l’expérience.
Cette expérience
est possible
Cette expérience est possible grâce à une pratique complète. Cette pratique est offerte à toute personne qui le veut et qui a vraiment soif de faire ce retour vers l’intérieur. Il ne s’agit pas de lâcher une religion, une pratique, un yoga, une situation sociale ou familiale pour faire cette démarche intérieure.
Il ne s’agit pas de lâcher quelque chose pour une autre, non : ce n’est pas un échange, un troc. Il s’agit de quelque chose de plus, la possibilité d’aller à l’intérieur de soi, très profondément, d’entendre et de voir l’essence qui nous fait et nous maintient en vie et de vivre son existence en toute conscience.
Il n’est pas question de tout quitter, d’aller vivre dans une cabane et de passer sa vie en position du lotus, le sourire aux lèvres et la barbe au menton en disant des phrases hermétiques, au seul usage d’élus qui savent. C’est pour tout le monde à condition d’en ressentir le besoin.
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e.mail de contact : lavoie.eu@gmail.com
What you are
Always
The Path exists today as it has for a very long time. It is a way of living mindfully of its essence, so… What is the essence of a person? What may be said, in the preamble, is what it is not: The things she learned in school or in existence.
-Diplomas and professional qualifications.
-His past.
-His profession.
-Gender (male/female/other).
-Its ethnic origins.
-The religion in which she was educated.
-His nationality.
-Its physical measurements.
-His personality.
-Possessions (house, automobiles, jewellery, clothing, etc.)
-His talents.
-His beliefs.
-His diseases.
-His family.
-His political opinions.
-Its social status.
-The state of his finances.
-What other people think of her.
-His criminal record.
-The place where she lives.
-His IQ and EQ.
-Its culture.
-His traumas.
-Its conditioning.
-His atavism.
-Its heredity.
-His physical appearance.
The essence of a person does not change from birth to death. The essence of a person “X” is the same as that of a person “Y”. “The soul is in the image of the One, invisible to eyes unable to see.” (Bhaktimàrga 65). Things of the world, events, good or not so good, have no influence on this essence.
The Path, its daily practice, makes it possible to see, in itself, this essence, to “frequent” it intimately and to realize that in reality this essence is us, the real us. Of course this essence is not all that is us.
Our education, our socio-cultural background, in short everything that has been mentioned above, makes us a unique individual during this lifetime. Nevertheless, the core of our person is its essence, which, for simplicity’s sake, we refer to as the word “soul” or spirit.
The Path Has No Name
The Path goes back a long way and has not always had that name. Depending on the time, the country and the culture, she named herself in different ways, some known and some not. We have named it The PAth, because no other name is satisfactory. The Dao-De-Jing speaks of this way. Did you know that the word Dao means «The Path»? But, Today’s Path is not Taoism. Lao-Tzu was not Taoist either.
The Yogasûtra speaks of this path, but The Path cannot really be called yoga (even if one tried to call it yoga-original), because yoga, or rather yogas do not resemble The Path. But Patanjali did not practice any of the yogas known today, neither hatha-yoga, nor raja-yoga, nor kriya-yoga, nor ashtanga-yoga, even though these various disciplines claim to be his.
The gospel of Jesus speaks of this path, but The Path is not Christian. Jesus was neither Jewish nor Christian. He had received a Jewish education, but his teaching was not Jewish.
Krishna was a nickname, which the Aryan Indians, clear of skin, gave to many Indians of local origin, who were dark of skin. The word “Krishna” means “dark” or “negro”, to use a vocabulary that is no longer fashionable among whites today.
Moreover, the teaching which is written from chapter two of the Bhagavad-Gita has undoubtedly been delivered by a master of whom we know nothing. Hindus have drowned this teaching in a set of myths (the Mahabharata) that have nothing to do with the original teaching. It is now almost impossible to disentangle the true from the false.
Buddha Gotama of the sakya clan spoke of this path, but The Path is not Buddhist. Sri Gautama was not a Buddhist either, nor was Mahavira, the master of Gautama, who was a Jain reformer.
The Dao-De-Jing, says about The Path: "The dao (The Path) that can be said, is not the Dao (the Whole), creator of heaven and earth. The nameless received a name when beings were created. The Man who controls desire sees eternal essence in form. Man subject to desire sees only ephemeral forms. In the Tao there is the unrevealed and the manifested. Both are profound things. The doors through which one might escape the mystery have been unanimously proclaimed as difficult to know." (Lao-Tzu, Dao-De-Jing, 1).
"The wise seems silly. The one who realizes the tao looks like anyone. It is like a valley; full of space invisible to the blind. He seems to have no merit. The simple and true Man appears without charm, compared to those endowed with precious apparats." (Lao-Tzu, excerpt from Dao-De-Jing, 41)
None of the names we gave him matter. Words are just words and they are only of interest to the intellect of men who like to juggle concepts and put things in boxes, in order to collect them. The Way does not have the same name in Hindi, Sanskrit, Ancient Greek, Aramaic, Tibetan, French, English, etc.
If the essence of a person is neither his name, nor his ideas, nor his knowledge, nor his appearance, the essence of The Path is in no way the name one can give him. The Path is above all a practice whose fruits we recognize by practicing it. All the great religions, the great philosophies, the great currents of thought, the yogic practices come from the same spiritual essence to which the Way attaches itself. It’s about experiencing it.
This Experience is Possible
This experience is possible thanks to a complete practice. This practice is offered to anyone who wants it and realizes that he is really thirsty to make this return to the interior. It is not a question of letting go of a religion, a practice, a yoga, a social or family situation to make this inner journey.
It is not a question of giving up something for another, no: it is not an exchange, a barter. It is about something more, the possibility of going within oneself, very deeply, to hear and see the essence that makes and keeps us alive and to live one’s existence in all conscience.
It is not a question of leaving everything, going to live in a cabin and spending one’s life in a lotus position, with a smile on one’s face and a beard on one’s chin, saying hermetic sentences, for the sole use of elected officials who know. It’s for everyone if they feel the need.
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