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English below. Dans l’existence, chacun a un but. Pour les plus malheureux, le but sera seulement de rester vivant, de boire, de manger, de ne pas se faire tuer. Pour d’autres, les moins nombreux dont nous faisons partie, les objectifs seront divers, à chacun les siens.

Texte de sri hans Yoganand ji sur le but de La Voie, sur la spiritualité.
La Voie est une pratique, mais quel est son but ? Réponse ici !

 

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English below

 

Le blog où se trouvent les satsang est ici

 

 

Dans l’existence, chacun a un ou plusieurs buts… Pour les plus malheureux, le but sera seulement de boire, de manger, de ne pas se faire tuer. Pour d’autres, les moins nombreux, dont nous faisons partie, les objectifs seront divers, à chacun les siens : réussir dans la vie, fonder une famille, changer le monde, faire le bien, vivre longtemps, rester en bonne santé, protéger la nature, faire de la politique, battre des records sportifs, etc.

 

Il est possible de poursuivre plusieurs buts simultanément : battre des records sportifs et vivre l’amour, acheter une maison, etc. En tout cas, il y a quelque chose de commun à tout le monde : le désir d’être heureux autant que faire se peut, ou au moins de ne pas être malheureux. Tous ces buts, ces objectifs sont légitimes, dans la mesure où ils ne nuisent à personne, mais ils ne sont pas le « but de la vie ».

 

Se fixer des « objectifs existentiels » est légitime et même indispensable : on ne peut pas vivre seulement pour trouver le « but de la vie » et, une fois ce but trouvé, l’atteindre. Nous ne sommes pas seuls au monde et nous ne vivons pas seulement de mysticisme : il nous faut manger, nous loger et avoir des échanges avec nos contemporains.

 

De plus, les instincts existent et les suivre n’est pas une option : tant que nous sommes en vie les instincts font partie de la vie et ils ne sont pas là pour rien. Assumer ses devoirs est quelque chose de très important sur La Voie. Suivre ses instincts, avec discernement, est un devoir dans la mesure où nous croyons en une volonté immanente, créatrice. Le minimum que nous puissions faire est de nous servir de tout ce qu’elle nous a donné et les instincts font partie du « package ».

 

Le but essentiel

 

Il existe un but à la vie. « La vie n’est pas le résultat de forces imbéciles surprises à délirer ». Selon La Voie le but essentiel de la vie est de revenir d’où nous venons, en toute liberté et conscience. Pour d’anciennes spiritualités, le but serait la Libération du cycle des incarnations, ce qui revient au même.

 

Il reste à dire d’où nous venons et pourquoi nous avons quitté cet « endroit » (en fait un état de conscience) juste pour y revenir. Mais, c'est un autre chapitre. Pour atteindre ce but la première chose est de retrouver son identité essentielle. Tout le monde croit être ce qu’il est, mais qui connait son identité essentielle ?

 

Cette identité essentielle n’est pas la personnalité, issue du conditionnement, de l’éducation, de la génétique, des conséquences de ce qui arrive, le bon comme le mauvais. Nous sommes notre personnalité, comme nous sommes notre corps, mais pas seulement. Nous sommes essentiellement notre âme ou esprit. L’âme, ou esprit, est le pilote du corps, son ordinateur de bord est le cerveau et le système d’exploitation du cerveau est le mental.

 

C’est l’esprit qui doit dominer le mental, pas le contraire ! Souvent, l'esprit s’est perdu dans le mental et a oublié sa véritable place. Un des objectifs de La Voie est qu'il retrouve cette place.

 

Se réveiller du rêve

 

Certains, portés à la spiritualité, au mysticisme, ont comme but d’atteindre l’éveil, comme le buddha Gautama en son temps. Selon eux, il s’agit de se réveiller du rêve des renaissances successives. L’éveillé échappe au cycle des incarnations.

 

Là où La Voie diverge des spiritualités plus « académiquement reconnues » c’est que ces buts, l’éveil et la Libération, ne sont pas la principale préoccupation de l'observant*. La Voie est plus attachée à la réalisation qu’à la Libération. La réalisation peut être atteinte dans l’existence présente, mais la Libération c’est une autre affaire !

 

* Initié pratiquant l'agya de La Voie.

 

La Réalisation, pour un observant de La Voie, c’est d’être sur La Voie du lever au coucher, de la rendre réelle dans sa vie. Mais, La Voie, c’est quoi, exactement ? Un livre ancien parle de ça, mais avec d’autres mots, car il a été rédigé il y a très longtemps en chinois traditionnel (celui qui existait avant le mandarin). Ce livre aurait été rédigé par un sage du nom de Lao-Tseu, c’est le Tao-Te-King. Vous pouvez le lire gratuitement sur un blog dédié que j’ai créé pour vous. Si le cœur vous en dit, suivez ce lien : Tao-Te-King.

 

La Voie

 

Le mot « Tao » désigne deux choses : d’une part le « principe immanent » créateur de toute vie, que les croyants désignent par le mot Dieu et la voie spirituelle qui permet d’être en harmonie avec ce principe. Le mot Tao signifie, en ancien chinois, « La Voie ». Sur la version que j’ai rédigée, j’ai écrit Tao avec un « T » majuscule, quand il s’agit du « principe immanent » et tao, avec un « t » minuscule, quand il s’agit de la pratique spirituelle.

 

La Réalisation est donc le fait d’être dans la pratique spirituelle du lever au coucher. Bien sûr que cette histoire d’incarnation et de Libération est le but ultime, mais c’est tellement loin, pour notre esprit, et est-ce que l’on est si pressé d’y arriver ? Sans doute qu’un bouddhiste tibétain a soif de se libérer, ou un hindouiste, mais nous, les occidentaux d’origine chrétienne ou autres, est-ce que la Libération nous motive ? Je ne crois pas, c’est pour cela que le propos de La Voie, prosaïquement, est la Réalisation.

 

La Voie, à quoi ça ressemble ? D’abord, je tiens à préciser que La Voie n’est pas une religion. Je n’ai rien contre les religions, mais La Voie n’est pas une religion, elle est une spiritualité. Quelle est la différence entre une spiritualité et une religion ? Une religion a un dogme, des croyances, clés en main, qu’il faut accepter. Une spiritualité est une pratique.

 

Alors, à quoi ça ressemble cette pratique ? Cette pratique est composée de quatre piliers, de choses à faire chaque jour (sadhana). Cet ensemble de choses à faire se nomme l’agya. Un de ces quatre piliers est la méditation profonde, sans mantra, ni postures du corps telles que l'on en trouve dans le Hatha-yoga, par exemple. Un texte viendra expliquer l’agya de façon plus précise, ce n’est pas le propos ici. La Réalisation c’est le fait de suivre cet agya (on dit observer) chaque jour.

 

Le buddha Gautama, des Sakyas, disait le dharma. Ce dharma est davantage que l'agya, il est aussi la « fréquentation » du maître éveillé, des autres observants (sangha), quand on en connaît, et des quatre nobles vérités.


 

Un des piliers permet de faire ça, de rester dans la pratique du matin au soir, quelles que soient nos occupations. Ce n’est pas toujours si simple, certaines occupations sont plus favorables à l’Observance (le fait d’observer l’agya) que d’autres, mais c’est possible, avec de la pratique.

 

Pour commencer à pratiquer, il est nécessaire de connaître les techniques de méditation propres à La Voie. Elles sont au nombre de quatre et peuvent être révélées à ceux qui en font la demande.

 

Le but du pratiquant


Un pratiquant de La Voie cherche à rester centré, conscient autant que faire se peut. Son but est de se réveiller de ce rêve qu’est l’existence passée dans la confusion du mental, dans son illusion et son aveuglement générateurs de souffrances (dukkha) et d’incompréhension.

 

Les pratiques de l’agya sont simples, mais la force d’inertie, la lourdeur propre à la nature humaine (guna tamas) est forte ! Regardez, comme il est difficile de cesser de fumer, de boire, de jouer (aux jeux d’argent). Il n’est pas question de renier la part animale qui fait partie de nous, durant cette existence incarnée, mais il faut aussi vivre sur le plan spirituel.

 

Comment lutter contre la force centrifuge (les sollicitations des sens) qui nous éloigne irrésistiblement du centre ? La Grâce est une force qui permet de vaincre cette inertie. Cette force existe et s’exprime constamment en nous. Il suffit de la ressentir et de s’abandonner à elle pour qu’elle agisse : « Aide-toi et le ciel t’aidera ». C’est un des propos de La Voie que de se réconcilier avec la Grâce en donnant les moyens d’approfondir sa conscience et de rester vigilant, dans la maîtrise du désir.

 

Les boutons de partage sont à la suite de la traduction. Si ce texte vous a apporté quelque chose, partagez sur les réseaux sociaux pour que d'autres puissent le lire.

 

 

E.mail de contact : lavoie.eu@gmail.com

Le blog des satsang

 

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The Goal of the Path

 

In existence everyone has one or more goals… For the most unfortunate, the goal will only be to drink, to eat, not to be killed. For others, the least numerous of whom we are a part, the objectives will be different, for each one his own: to succeed in life, to start a family, to change the world, to do good, to live long, to stay in good health, to protect nature, to make politics, breaking sports records, etc.


It is possible to pursue several goals simultaneously: breaking sports records and living love, buying a house, etc. In any case, there is something common to everyone: the desire to be happy as much as possible, or at least not to be unhappy. All of these goals and objectives are legitimate, as long as they do not harm anyone, but they are not the “purpose of life”.


Establishing «existential goals» is legitimate and even indispensable: one cannot live only to find the «goal of life» and, once this goal is found, to reach it. We are not alone in the world and we do not live only of mysticism: we must eat, lodge and have exchanges with our contemporaries.


Moreover, instincts exist and following them is not an option: as long as we are alive instincts are part of life and they are not there for nothing. Assuming one’s duties is something very important on The Path. Following one’s instincts, with discernment, is a duty to the extent that we believe in an immanent, creative will. The least we can do is use everything she has given us and instincts are part of the package.

 

The Essential Goal

 

There is a purpose to life. "Life is not the result of forces of fools to delude." According to The Path, the essential purpose of life is to return to where we came from, in freedom and conscience. For ancient spiritualities, the goal would be the Liberation from the cycle of incarnations, which amounts to the same.


It remains to be said where we came from and why we left this “place” (in fact a state of consciousness) just to return to it. But this is another chapter. To achieve this goal, the first thing is to regain one’s essential identity. Everyone thinks they are, but who knows their essential identity?


This essential identity is not the personality, from conditioning, education, genetics, the consequences of what happens, the good as well as the bad. We are our personality, as we are our body, but not only. We are, essentially, our soul or spirit. The soul, or spirit, is the pilot of the body, its on-board computer is the brain and the operating system of the brain is the mind.


It is the spirit that must dominate the mind, not the other way around! Often the mind has lost itself in the mind and forgotten its true place. One of the objectives of The Path is to regain this position.

 

Wake Up From the Dream

 

Some, brought to spirituality, to mysticism, have as goal to reach awakening, like the Gautama buddha in his time. According to them, it is about waking up from the dream of successive rebirths. The awakened escapes the cycle of incarnations.


Where The Path diverges from the more «academically recognized» spiritualities is that these goals, awakening and liberation, are not the main concern of the watcher*. The Path is more committed to achievement than to liberation. Realisation can be achieved in the present existence, but Liberation is another matter!


* Initiated practicing the agya of The Path.


Realisation, for a watcher, is to be on The Path of rising at bedtime, to make it real in his life. But what exactly is The Path? An ancient book talks about this, but with other words, because it was written a long time ago in traditional Chinese (the one that existed before Mandarin). This book is said to have been written by a wise man named Lao-Tzu, the Dao-De-Jing. You can read it for free on a dedicated blog I created for you. If you feel like it, follow this link: Dao-De-Jing.

 

The Path


The word “Dao” refers to two things: on the one hand, the “immanent principle” that is the creator of all life, which believers designate by the word God, and the spiritual path that allows us to be in harmony with this principle. The word Dao means, in ancient Chinese, «The Path». On the version I wrote, I wrote Dao with a capital “D”, when it comes to the “immanent principle” and dao, with a tiny “d”, when it comes to spiritual practice.


Realization is therefore the act of being in the spiritual practice of rising at bedtime. Of course this story of Incarnation and Liberation is the ultimate goal, but it’s so far away for our mind and are we in such a hurry to get there? No doubt a Tibetan Buddhist is thirsty for liberation, or a Hindu, but do we, Westerners of Christian origin or others, motivate us with Liberation? I do not believe, that is why the purpose of The Path, prosaically, is Realization.


The Path, what does it look like? First, I want to point out that The Path is not a religion. I have nothing against religions, but The Path is not a religion, it is a spirituality. What is the difference between a spirituality and a religion? A religion has a dogma, beliefs, which must be accepted. A spirituality is a practice.


So, what does this practice look like? This practice consists of four pillars, things to do every day (sadhana). This set of things to do is called agya. One of these four pillars is deep meditation, without mantra or body postures as found in Hatha-yoga, for example. A text will explain the agya more precisely, that is not the point here. The Realization is the following of this agya (we say observe) every day.


The Buddha Gautama, Sakya, said the dharma. This dharma is more than the agya, it is also the “frequentation” of the awakened master, the other observants (sangha), when known and the four noble truths.

 

One of the pillars allows us to do that, to remain in practice from morning to night, whatever our occupations. It is not always so simple, some occupations are more favorable to Observance (observing the agya) than others, but it is possible, with practice.


To start practicing it is necessary to know the meditation techniques proper to The Path. There are four of them and they can be revealed to those who request them.


The goal of the watcher

 

A Path watcher seeks to remain centered, conscious as much as possible. His goal is to awaken from the dream that is the existence passed in the confusion of the mind, in its illusion and blindness generating suffering (dukkha) and incomprehension.


The practices of agya are simple, but the force of inertia, the heaviness of human nature (guna tamas) is strong! See how hard it is to quit smoking, drinking, playing (gambling). There is no question of denying the animal part that is part of us during this incarnate existence, but we must also live on the spiritual plane.


How can we fight against the centrifugal force (the demands of the senses) that irresistibly moves us away from the centre? Grace is a force that overcomes this inertia. This force exists and is constantly expressed in us. All you have to do is feel it and surrender to it so that it acts: "Help yourself and heaven will help you." It is one of the words of The Path to be reconciled with Grace by giving the means to deepen one’s consciousness and to remain vigilant, in the control of desire.

 

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Contact email: lavoie.eu@gmail.com

The satsang blog

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Tag(s) : #lavoie, #spiritualité, #but, #bonheur, #méditation, #pratique, #yoga, #spirituality, #meditate, #HansYoganand, #buddha

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