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On dit, de tout groupe partageant une même voie spirituelle, qu’il est une secte. Ceux-là veulent dire une secte dangereuse, négative, cherchant à embrigader les gens, à leur laver le cerveau pour profiter d’eux.

Texte de sri hans Yoganand ji sur la spiritualité, La Voie, les sectes et les gurus.
Les mots "secte" et "guru" ont mauvaise réputation, est-ce justifié ?

 

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La Voie, mise au point

 

Il semble que certains disent, de tout groupe partageant une même voie spirituelle, qu’il est une secte. Ceux-là veulent dire une secte dangereuse, négative, cherchant à embrigader les gens, à leur laver le cerveau pour profiter d’eux. Souvent, ces groupes spirituels ne sont pas négatifs, alors, pourquoi dit-on ça de ces groupes ?

 

La plupart du temps, ceux qui disent ça ne connaissent pas l’enseignement de ces groupes, qu’ils désignent comme sectes négatives, et n’ont rencontré ni le maître ni les disciples. Ils disent ça, parce que le groupe n’est pas reconnu officiellement comme religion par la société.

 

Il n’est pas non plus un club de yoga, comme ceux qui enseignent le hatha-yoga et où l’on va pour se détendre, trouver un équilibre et garder la souplesse de notre jeunesse.

 

Mais, à propos du mot secte, que désigne-t-il ? Pourquoi suscite-t-il une telle méfiance, en France ? Sachez d’abord qu’aux États-Unis, le mot « sect » n’est pas péjoratif, il est plutôt neutre et désigne un petit groupe de croyants. Pour désigner ce qu’en France on désigne négativement par le mot secte, aux États-Unis c’est le mot « cult » qui est utilisé.

 

Étymologiquement, le mot secte vient du latin « secta » signifiant « voie que l’on suit, doctrine ». Certains, qui se trompent, font une dérive étymologique avec le latin « secare » ou « couper » dont le supin est « sectum » (Le supin est une catégorie grammaticale latine intermédiaire entre le nom et le verbe) et dont le participe passé est « sectus ».

 

Cette homonymie est à l’origine de l’association de la notion d’isolement de la secte, depuis le quatrième siècle après Jésus. Cette confusion continue, encore de nos jours en France, à affecter négativement le mot de secte.

 

Le mot secte désigne un groupe de gens qui partagent une même règle de conduite, une même doctrine philosophique, mystique. Ce mot peut aussi désigner une branche particulière d’une religion officiellement reconnue.

 

Le substantif (latin) « secta » est issu du verbe « sequi » signifiant « suivre ». En France, ce mot est devenu péjoratif et sert à désigner certains groupes néfastes, suspectés d’étouffer la liberté individuelle et de manipuler mentalement leurs membres, afin de profiter d’eux.

 

Le terme « dérive-sectaire » est utilisé par des organismes officiels, pour qualifier toute évolution négative, dangereuse de quelque groupe que ce soit.

 

Secte négative

dite « du temple solaire »

 

Le sens de secte, comme école de pensée, se dit, en grec, « hairesis »… Vous savez ce que l’église officielle a fait de ce mot : « hérésie ». Donc, en vérité, le mot secte désignerait un petit groupe qui ne suit pas la même voie que la majorité, ce qui serait suspect.

 

Ce sens, donné par l’Église catholique, paraît normal au départ, mais depuis la loi de 1905, de séparation de l’église et de l’état, cela aurait dû changer, cependant ce n’est pas le cas.

 

La connotation négative date des années 80, suite à certains scandales de groupuscules néfastes aux seins desquels il y eut des suicides, de la polygamie, des meurtres, etc. Le mot secte a alors été improprement utilisé par les médias et par certains organismes gouvernementaux comme la Milivudes.

 

Selon l’historienne belge Anne Morelli, les grandes religions présentent des caractéristiques qui peuvent laisser penser qu’elles ne diffèrent pas essentiellement des mouvements sectaires.

 

Associé au mot secte, un autre mot est depuis chargé de connotations négatives : « guru ». Un « guru », souvent orthographié improprement « gourou », est supposé être le pervers chef de ces sectes néfastes. Par conséquent, depuis, les sectes et les gurus sont néfastes.

 

Le mot guru est un mot utilisé en Inde pour désigner un maître spirituel authentique. Il n’a rien de négatif, bien au contraire ! Guru signifie « qui chasse les ténèbres de l’ignorance par la lumière de la connaissance ».

 

En France on nomme « gourou » un imam intégriste, un pasteur fanatique, comme Sun myung Moon, en Corée, ou n'importe quel chef de bande, pourvu qu'il fraude le fisc.

 

En 1999, un autre terme avait été envisagé pour nommer les groupuscules néfastes : « mouvement-coercitif », avec cette définition : « Association de structure totalitaire, déclarant ou non des objectifs religieux, dont le comportement porte atteinte aux droits de l’homme et à l’équilibre social ».

 

« Dans son livre sur l’hindouisme, l’indianiste Axel Michaels explique que le mot secte, dans un contexte indien, ne désigne pas une rupture avec la communauté ou une exclusion, mais plutôt une tradition organisée, généralement établie par les fondateurs, avec des pratiques ascétiques. » (Wikipédia).

 

Le mot secte désignait jadis, dans les études sur le bouddhisme, les différents groupes ou écoles qui suivaient les enseignements de Gautama, du clan des sakyas (le Bouddha historique). Il ne signifiait pas secte dans le sens qui lui est actuellement donné, mais plutôt « sangha » (en sanskrit) qui veut dire une « communauté de pratiquants ».

 

Secte positive zen

 

En ce sens, La Voie et ses pratiquants, peut être désignée comme un sangha. Le livre de référence de La Voie est le Bhaktimàrga et ce livre dit, dans son verset 3-1-23 : « Le guide ne peut demander quoique ce soit au détriment de celui qui le suit ».

 

Dans son verset 3-1-24, le Bhaktimàrga dit encore : « Le guide respecte le libre-arbitre » et dans le verset 3-1-25 : « Seuls ceux qui le veulent suivent le guide ».

 

Nous prônons la liberté et le respect des lois du pays où l’on vit, ainsi que de ses devoirs. Les respecter est important, sur La Voie. Respecter ses devoirs, ses obligations passe avant même la pratique.

 

Un parent ne peut privilégier sa pratique spirituelle au détriment de ceux dont il a la charge. Nous disons que si un disciple ne peut pas pratiquer parfaitement bien, à cause de ses obligations, il ne recevra sans doute pas la Grâce du pratiquant assidu, mais il recevra celle de ceux qui respectent leurs devoirs.

 

Des règles de conduites sont données dans le quatrième pilier de l'agya, les angas.

 

« Le bien n'est ni la morale, ni la loi, pourtant le dévot respecte l'une et l'autre. »

Bhaktimàrga 122

 

« Le dévot vit dans un pays avec des lois que l'on doit respecter. »

Bhaktimàrga 171

 

« Tu aimeras, dans l'ordre, le Saint-Nom,

ta famille, ton pays, tes amis et tes voisins. »

Bhaktimàrga 174

 

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e.mail de contact : lavoie.eu@gmail.com

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Tag(s) : #spiritualité, #secte, #sangha, #bouddha, #méditation, #guru, #LaVoie, #HansYoganand

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