English below. Qu’avez-vous de mieux à faire que d’être pleinement conscient ? Vous voyez bien que l’offre de la société humaine ne vous apporte pas la vraie satisfaction. Je vous parle de la satisfaction qui éteint les désirs.
Les mots en bleu sont des liens menant à des textes explicatifs.
Pour les ouvrir, faites un clic droit dessus et choisissez :
« ouvrir le lien dans un nouvel onglet »
English below
Le blog où se trouvent les satsang est ici
Qu’avez-vous de mieux à faire, dans la vie, que d’être pleinement conscient ? Vous voyez bien que l’offre de la société humaine, telle que proposée par ses plus hautes instances, comme de faire carrière, de se marier pour fonder une famille, d’élever ses enfants, de préparer sa retraite, ses obsèques ne vous apportent pas la vraie satisfaction. C'est aussi pour ça que tant de gens se séparent, divorcent !
Ce n’est pas mauvais de faire des enfants, d'avoir un métier. D’acheter une maison n’est pas une mauvaise chose non plus, quand on le peut. Ce n’est pas mauvais de signer une convention obsèques, ni d’assurer l’avenir de ses enfants, autant que faire se peut, mais ce n’est pas le but de l’existence.
Ce n’est pas suffisant, ça ne vous apportera pas la vraie satisfaction, celle qui éteint les désirs et cette frustration sourde, au fond de notre esprit. Vous savez que la vie que vous menez ne vous apporte pas l’essentiel, non pas parce que vous auriez une mauvaise vie, peut-être même en avez-vous une belle, mais malgré ça vous restez sur votre faim.
La priorité
Votre priorité ne devrait pas être d’avoir un métier, ni de fonder une famille, pas plus que d’acheter des biens de consommation. Vous en avez l’intuition. C'est des choses que vous pouvez faire, mais pas au détriment de la priorité.
La vie ne doit pas être un long couloir menant à la retraite, avec quelques portes sur le côté, comme la porte du mariage, celle de la naissance d’un enfant, la porte de leur départ de la maison, etc.
La vie ne devrait pas être un trajet vers quelque chose, parce que la vie, où mène-t-elle ? À la mort, cette échéance inéluctable viendra bien assez tôt, alors en attendant, vous devriez être debout et en profiter pleinement.
Avez-vous vu, dans la bande dessinée « Astérix en Corse », ces vieux assis sur un banc, qui passent leur temps à contempler le monde ? Voilà la bonne posture ! Être toujours à l’affût de l’instant.
L’éternité est contenue dans l’instant. Au moment suprême du dernier rendez-vous, celui que personne ne peut annuler ni reporter à sa convenance, c’est dans cet instant qu’il s’agira de se fondre.
Quand vous lui prêtez attention, cet instant se dilate pour prendre toute la place. Alors, il devient éternité. Ça arrive à la mort et lors d’un nirvikalpa-samadhi (extase). Ce moment n’est ni triste ni douloureux, au contraire ! On est plongé dans une insouciance et une béatitude* sans limites. Croyez-moi, je l’ai vécu.
* Béatitude sans limites : Satçitananda.
Apprivoiser l’instant
Quand vous êtes habitué à cet instant, au moment du rendez-vous suprême avec lui, vous n’êtes pas surpris. Vous allez vers lui comme vers un vieil ami. C’est ça le but, la priorité : ce travail d’acclimatation avec l’instant présent.
Vous avez sans doute vu une photo de bébé, dormant avec un sourire illuminant son visage. C’est le sourire de celui qui voit la lumière intérieure, qui ressent l’amour contenu dans l’instant. C’est le sourire de la béatitude. Le bébé est encore relié en direct avec l’essentiel. En grandissant, en allant vers le monde et les sens, il oublie cet essentiel.
Pourtant, la béatitude reste en nous, tout au long de notre vie, même si nous l'oublions. Une personne qui se désincarne, en ayant la pleine conscience de cette béatitude, a ce même sourire que celui de l’enfant.
L’important, c'est ce que vous vivez maintenant et qu’avez-vous de mieux à faire maintenant ? La vie se déroule, les jours succèdent aux jours, les semaines aux semaines, les mois aux mois et les années aux années. Il y a en vous quelque chose qui ne bouge pas du début à la fin.
C’est l’instant présent et pour être dans l’instant, il suffit simplement de vous extraire des pensées. La méditation peut vous y aider, quand vous restez complètement immobile et que vous réduisez au maximum la perception de vos sens, alors vous entrez dans le moment présent.
C’est certain que si vous devez assumer toute une ribambelle de responsabilités, d’obligations, vous ne pourrez pas vous consacrer à cette démarche de la même façon qu’une personne seule, sans grandes responsabilités. Chacun reçoit la Grâce (ou providence) selon l’intérêt qu’il lui porte.
Quand vous rencontrez la béatitude dans la méditation, même un peu, c’est suffisant. Quand vous retournez à vos occupations habituelles, vous voyez que votre regard a changé, que votre compréhension s’est affûtée, que votre conscience s’est approfondie ! Quand vous méditez, ne vous attendez à rien.
Qu’avez-vous de mieux à faire ? Après tout, ça n’empêche pas d’avoir des enfants ni de s’investir dans la société. Mais, n'oubliez pas l’essentiel.
Différentes
façons de marcher
Vous savez, il n’y a pas qu’une seule façon d’aller vers l’instant profond, essentiel. C’est comme pour les chrétiens. Par exemple : certains vont à la messe chaque matin, d’autres y vont chaque dimanche.
Certains se confessent et communient, d’autres non et il y a les moniales, les moines et encore les ermites. Ils sont tous chrétiens, mais chacun y va comme il le sent. Sur une voie spirituelle vont toutes sortes de gens.
Évidemment, tout le monde ne reçoit pas la même chose ! Ne vous étonnez pas si une moniale reçoit plus. Ce n’est pas que Dieu donnerait en fonction de l’investissement de chacun, c’est seulement que plus vous vous enfoncez dans l’océan et plus vous êtes mouillé. Remettez-vous-en à la providence.
Chaque matin, quand vous vous levez, dites-vous que cette journée sera meilleure qu’hier, que vous serez plus conscient. Soyez attentifs aux petits ambassadeurs de sa Grâce, à la lumière du ciel, qui perce les nuages, à un friselis du vent à travers le feuillage des arbres, à un sourire, à un mot gentil. La vie est pleine de ces petits bonheurs essentiels à qui veut bien les voir.
Les boutons de partage sont à la suite de la traduction. Si ce texte vous a apporté quelque chose, partagez sur les réseaux sociaux pour que d'autres puissent le lire.
e.mail de contact : lavoie.eu@gmail.com
What’s the Best Thing You Can Do?
What better thing do you have to do in life than to be fully conscious? You see well that the offer of human society, as proposed by its highest authorities, such as to make a career, to marry to found a family, to raise children, to prepare for retirement, its funeral does not bring you true satisfaction. That’s also why so many people separate, divorce!
It’s not bad to have children, to have a job. Buying a house is not a bad thing either, when you can. It is not a bad thing to sign a funeral convention, or to ensure the future of your children, as much as possible, but that is not the purpose of existence.
This is not enough, it will never bring you true satisfaction. I speak to you of the satisfaction that quenches desires and this deaf frustration, deep in our minds. You know that the life you lead does not bring you the essentials, not because you would have a bad life, maybe you even have a beautiful one, but despite that you remain hungry.
The Priority
Your priority should not be to have a job, or to start a family, or to buy consumer goods. You have a hunch. These are things you can do, but not at the expense of priority.
Life must not be a long corridor leading to retirement, with a few doors on the side, such as the door of marriage, the door of the birth of a child, the door of their departure from the house, etc.
Life shouldn’t be a journey to something, because life, where does it lead? At death, this inevitable deadline will come soon enough, so in the meantime, you should be standing and enjoying it to the fullest.
Have you seen, in the comic «Asterix in Corsica», these old people sitting on a bench, who spend their time contemplating the world? This is the right posture! Always be on the lookout for the moment.
Eternity is contained in the moment. At the supreme moment of the last appointment, the one that no one can cancel or postpone at his convenience, it is in this moment that it will be necessary to blend.
When you pay attention to it, that moment expands to take up all the space. Then it becomes eternity. It happens at death and during a nirvikalpa-samadhi (ecstasy). This moment is neither sad nor painful, on the contrary! We are plunged into a carelessness and bliss* without limits. Believe me, I lived it.
* Bliss without limits: Satçitananda.
Tame the Moment
When you are used to this moment, at the moment of the supreme rendezvous with him, you are not surprised. You go to him like an old friend. That’s the goal, the priority: this acclimatization work with the present moment.
You probably saw a picture of a baby sleeping with a smile on his face. It is the smile of one who sees the inner light, who feels the love contained in the moment. It is the smile of bliss. The baby is still connected live to the essentials. Growing up, going to the world and the senses, he forgets this essentials.
Yet, bliss remains within us, throughout our lives, even if we forget it. A person who disintegrates, having full awareness of this bliss, has the same smile as the child.
The important thing is what you’re going through now and what’s the best thing you can do now? Life unfolds, days follow days, weeks to weeks, months to months and years to years. There’s something about you that doesn’t move from beginning to end.
This is the present moment and to be in the moment, you just have to extract yourself from thoughts. Meditation can help you do this, when you remain completely still and minimize the perception of your senses, then you enter the present moment.
Of course, if you have to assume a whole host of responsibilities, obligations, you will not be able to devote yourself to this approach in the same way as a single person, without great responsibilities. Each one receives Grace (or providence) according to his own interest.
When you encounter bliss in meditation, even a little, it is enough. When you return to your usual occupations, you see that your gaze has changed, that your understanding has sharpened, that your consciousness has deepened! When you meditate, do not expect anything.
What do you have to do better? After all, it doesn’t prevent you from having children or investing in society. But, don’t forget the essential.
Different Ways of Walking
You know, there’s not just one way to go to the deep, essential moment. It’s like Christians. For example: some go to mass every morning, others go every Sunday.
Some confess and take communion, others do not and there are nuns, monks and even hermits. They are all Christians, but everyone goes as he feels. On a spiritual path go all kinds of people.
Obviously, not everyone gets the same thing! Don’t be surprised if a nun gets more. It’s not that God would give depending on how much you invest, it’s just that the deeper you get in the ocean, the more you get wet. Put yourself back in providence.
Every morning, when you get up, think that this day will be better than yesterday, that you will be more conscious. Be attentive to the little ambassadors of his Grace, to the light of the sky, which pierces the clouds, to a thrill of the wind through the foliage of the trees, to a smile, to a kind word. Life is full of these little joys essential to anyone who wants to see them.
If you liked this text, don’t forget to share on the networks
Contact email: lavoie.eu@gmail.com
With a smartphone or some tablets, this blog is less comfortable.
If you can, visit it from a computer.