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English below. Te souviens-tu de l’enfant que tu étais ? Avant les souvenirs, les rêves d’avenir et le désir de plaire, d’être celui qu’ils voulaient que tu sois ? En ce temps-là tu n’étais pas le principal héros de l'histoire.

Texte de sri hans Yoganand ji à propos de spiritualité, de l'âme contenue dans l'enfant que tu étais.
Te souviens-tu de l'enfant que tu étais ? Il est toujours vivant en toi, c'est l'âme

 

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English below

 

Le blog où se trouvent les satsang est ici

 

 

Te souviens-tu de l’enfant que tu étais ? Avant les souvenirs, les rêves d’avenir et le désir de plaire, d’être celui qu’ils voulaient que tu sois ? En ce temps-là, tu n’étais pas encore le principal héros de ton histoire. Te souviens-tu du monde, quand tu le regardais avec tes yeux d’enfant ?

 

Comment les peupliers jaillissaient vers le ciel, près d’en toucher les nuages, comment l’or du soleil faisait danser leurs feuilles et qu’il ouvrait ton regard pour toujours. Tu soufflais les pissenlits, pour les voir tomber doucement, comme des parachutistes sur la jungle de l’herbe, aux prés où tu passais ton temps, sous le soleil de l’été.

 

Ton cœur sent-il encore les mandarines, quand Noël faisait briller ses boules de verre ? Et, ressens-tu le froid, sur la pointe de ton nez, qui endort la chaleur de la salle de classe et fait crisser tes pas sur le blanc de l’hiver ? Comme si tu étais le premier sur la terre.

 

Quand tu étais joyeux, tu sautais comme un cabri et quand la peine te venait, les larmes coulaient de tes yeux et roulaient sur tes joues sans même que tu cherchas à les arrêter. Tes sentiments, alors, ne connaissaient pas le frein de l’image de toi, tu les vivais en direct, sans masque et le temps faisait du surplace, les saisons se succédaient sans qu’il bougeât d’un pas.

 

Te souviens-tu de combien ta poitrine se gonflait de l’air qu’elle respirait et qui faisait, en elle, comme un sorbet dans ta bouche les jours de forte chaleur ? Tes souvenirs, alors, n’étaient qu’une imprécise tristesse adoucissant l’éclatante joie de l’instant.

 

Maintenant, tu es grand et le temps marche à grands pas. Il te tire en avant, t’empêchant de flâner au détour de l’instant et tu construis aujourd’hui, les murs qui demain t’enfermeront dans une sécurité insipide et sans joie. Tes souvenirs sont comme autant de blessures qui meurtrissent l’enfant que tu étais et tu n’entends plus ses sanglots car « un grand, ça ne pleure pas » et pleurer, en vérité, ça ne sert à rien, alors à quoi bon ?

 

Tu t’es enfermé dans une armure dont tu ne peux plus sortir et pourtant tu as peur des blessures à venir qui viendraient raviver celles du passé, à peine refermées. Pourtant l’enfant que tu étais est encore aujourd’hui. Il suffirait, pour qu’il sorte des souvenirs, que tu t’éveilles à l’instant, oublieux du passé et que tu retrouves ta sincérité d’alors, sans calcul ni retrait.

 

Notre cheminement spirituel a la clé de l’armure qui t’enferme. Mais, tu es le seul qui peux en ouvrir la serrure et te libérer des concepts, des idées toutes faites, des peurs, du passé et du futur pour t’attacher seulement à l’instant, en toute liberté.

 

Libère l’enfant que tu étais.

 

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Do you remember?

 

Do you remember the child you were? Before memories, dreams of the future and the desire to please, to be who they wanted you to be? At that time you were not yet the main hero of your story. Do you remember the world when you looked at it with your child’s eyes?


How the poplars flowed towards the sky, near to touch the clouds, how the gold of the sun made their leaves dance and opened your eyes forever. You would blow the dandelions, to see them fall slowly, like parachutists on the jungle of grass, in the meadows where you spent your time, under the summer sun.


Does your heart still smell of tangerines, when Christmas made its glass balls shine? And, do you feel the cold, on the tip of your nose, that sleeps the warmth of the classroom and makes your steps criss-cross the white of winter? Like you’re the first one on earth.

 

When you were happy, you jumped like a goat and when the pain came to you, tears flowed from your eyes and rolled over your cheeks without you even trying to stop them. Your feelings, then, did not know the brake of the image of you, you lived them live, without a mask, and the time stood still, the seasons followed one another without him moving a step.


Do you remember how your chest swelled up from the air it breathed and made, in it, like a sorbet in your mouth on hot days? Your memories, then, were only a vague sadness softening the dazzling joy of the moment.


Now you’re big and time is running out. He pulls you forward, preventing you from strolling at the bend of the moment and you build today the walls that tomorrow will lock you in a tasteless and joyless security. Your memories are like as many wounds that hurt the child as you were and you no longer hear his sobs because «a big, it doesn’t cry» and cry, in truth, it’s useless, so what’s the point?


You’ve locked yourself in a suit of armor you can’t get out of and yet you’re afraid of future wounds that will revive those of the past, barely closed. Yet the child you were is still today. It would be enough, for it to come out of the memories, that you awaken in the instant, forgetful of the past and that you regain your sincerity then, without calculation or withdrawal.


Our spiritual journey has the key to the armor that locks you in. But, you are the only one who can open the lock and free you from concepts, from ready-made ideas, from fears, from the past and the future to attach you only to the moment, in complete freedom.


Free the child you were.

 

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Contact email: lavoie.eu@gmail.com

The satsang blog

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Tag(s) : #spiritualité, #enfance, #enfant, #nostalgie, #bonheur, #HansYoganand, #child, #childhood, #spirituality, #yoga, #LaVoie, #ThePath, #meditation

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