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English below. Pour vivre une spiritualité vraie, profonde, il n’est pas obligé de vivre dans un monastère ou un ashram. Certains très motivés par la recherche de l’amour de Dieu, la vérité, l’accomplissement de leur destinée spirituelle véritable ont des obligations sociales, familiales.

texte de sri hans Yoganand sur la spiritualité, la dévotion, le bonheur.
Comme on se donne on reçoit

 

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English below

 

Le blog où se trouvent les satsang est ici

 

 

Pour vivre une spiritualité authentique, profonde, il n’est pas obligé de vivre dans un monastère, un ashram. Certains, très motivés par la recherche de l’amour de Dieu, par la vérité, par l’accomplissement de leur destinée véritable, ont des obligations sociales, familiales. Ils ne peuvent pas se concentrer uniquement sur leur pratique spirituelle.

 

Jésus a dit que « le premier sera le dernier » et qu’il serait plus facile « à une corde de passer par le chas d’une aiguille qu’à un riche d’entrer au Royaume » (L’évangile de Jésus 11-20)… c’est vrai.

 

Jésus affirmait qu'il ne fallait pas servir en même temps, Dieu et Mammon et enjoignait à ceux qui déclaraient vouloir entrer au Royaume, de tout quitter et de le suivre. Dans l’absolu, j’ai bien peur que : oui, pour aller aussi loin que possible sur cette voie, il ne faut pas en suivre plusieurs simultanément !

 

Les obligations sont une constante de la vie et de La Voie ; quand on est responsable d’êtres on se doit à eux, on ne peut pas laisser tomber nos obligations sous prétexte que lorsqu'on médite profondément rien de ce qui nous entoure ne peut plus nous attirer : la béatitude nous suffit.

 

C’est le propos des ermites, tibétains, bouddhistes ou chrétiens : ne vivre que cette liaison intime avec Dieu. C’est pour cette vie entièrement baignée dans la Grâce que des femmes et des hommes se font moniales et moines, prêtres. Pour ce bonheur vrai, ils abandonnent tout le reste. Ils ne sont pas masochistes ! Ils y trouvent leur compte.

 

La Voie n’est pas

que pour les saints

 

Maintenant La Voie n’est pas faite que pour les saints, les moines ni les ermites, ces gens qui veulent se consacrer uniquement à leur relation à Dieu. Bien sûr qu’il est possible d’être « laïque » et pratiquant.

 

Quand on est parent, impliqué dans la société des Hommes, on n’a pas toujours besoin d’absolu ! Il suffit d’être bien dans sa vie, de fréquenter la paix intérieure et de faire au mieux.

 

C’est pour cette raison que pour les hindouistes, il y a trois phases à l’existence : l’enfance, la vie adulte de parent, d’employé et l’âge mystique ; à la retraite où ils se consacrent à la piété et au mysticisme. Ils ne s’engagent pas dans le mysticisme, avant leur retraite, sauf d’être brahmane, saddhu ou de vivre dans un ashram.

 

Ils travaillent, élèvent des enfants. Ensuite, ils passent leur temps au temple, comme nos anciens qui passent leur temps à l’église. Ils savent bien que l’on ne peut pas faire les deux : avoir un but existentiel et connaître la parfaite félicité. Il faut savoir ce que l’on veut dans la vie.

 

Il ne faudrait pas qu’un dévot abandonnât sa famille sous prétexte de se consacrer à bhakti ! Il n’y a pas besoin d’être mystique pour abandonner ses enfants, sa famille, mais je ne veux pas que La Voie soit un prétexte à le faire. « Tu dois assumer tes devoirs sans chercher à les fuir. » (Le chant de l'éveillé, extrait de 1.10. Bhagavad-Gîtâ, extrait de 2.47 à 50)

 

« On ne doit jamais renoncer à ses devoirs. L’homme qui, sous l’emprise de l’illusion, y renonce, on dit de son comportement qu’il est dicté par l’ignorance. » (Le chant de l'éveillé, 16.6. Bhagavad-Gîtâ, 18.7)

 

« Celui qui assume ses devoirs n’a pas besoin d’y être obligé. » (Lao-Tseu, le Tao-Te-King extrait 1:27)

 

On peut vivre

une spiritualité laïque

 

On peut vivre une belle et épanouissante vie spirituelle en ayant une famille, des obligations sociales, des êtres qui dépendent de nous, mais on ne peut pas aller aussi profond qu’une moniale, qu’un moine ayant prononcé des vœux et tendant chaque geste de chaque journée vers la conscience de la béatitude ! Sinon quel serait l’intérêt de tout lâcher s’il n’y avait pas quelques avantages à le faire ?

 

En fait, c’est tellement plus simple quand on donne tout ! On reçoit tout… Les premiers seront les derniers et les derniers seront les premiers. Les premiers à la distribution des prix du monde de l’argent seront les derniers à la distribution des prix du Royaume et vice-versa !

 

Quand je médite sur le Saint-Nom, en service, je fais attention de ne pas aller trop profond, afin d'être à ce que je fais. Je suis si bien dans la paix ! Je ne veux rien d’autre et plus rien n’a d’importance.

 

Pourtant d’autres ne sont pas de mon avis : par exemple, mes enfants et des pratiquants avec lesquels je vis, je me dois à eux, alors… Je me retiens d’aller trop profond et me réserve pour la méditation assise.

 

Quand on a la Grâce de n’avoir aucune attache et, en même temps, une profonde et absolue soif de béatitude, il est possible d’aller plus profond dans sa relation à Dieu, en soi.

 

Quand je suis dans la conscience du Saint-Nom, dans une profonde conscience, je suis parfaitement en paix et ne veux plus rien, ni amour humain, ni plaisir autre, ni justification sociale à mon existence… je suis autosuffisant. Ce serait si facile de zapper ses obligations humaines et pourtant il ne le faut pas.

 

Il y a deux façons

 

La vie spirituelle, en existant dans le monde est possible : elle apporte un certain recul, une joie simple et la conscience du bonheur que l’on a de vivre. De plus, elle vaut le coup d’observer les valeurs de La Voie et de pratiquer ses piliers, cela donne un sens, une dimension supplémentaire et essentielle à l’existence.

 

La vie spirituelle, sur La Voie, en célibataire sans attaches, ni enfants, modestement, sans un plan de carrière ambitieux, c’est autre chose, c’est plus mystique, plus profond. Nous recevons au prorata de ce que nous donnons. Choisissez et une fois ce choix fait ne le regrettez pas.

 

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e.mail de contact : lavoie.eu@gmail.com

Le blog des satsang

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Mystical and Familiar Spirituality

 

To live an authentic, profound spirituality, he is not obliged to live in a monastery, an ashram. Some, highly motivated by the search for God’s love, by truth, by the fulfilment of their true destiny, have social and family obligations. They cannot focus solely on their spiritual practice.


Jesus said that “the first will be the last” and that it would be easier “to pass through the eye of a needle than to enter the Kingdom”. it’s true.


Jesus affirmed that it was not necessary to serve at the same time, God and Mammon, and urged those who declared their desire to enter the Kingdom to leave everything and follow it. In the absolute, I am afraid that: yes, to go as far as possible on this path, you must not follow several simultaneously!


The obligations are a constant of life and The Path; when we are responsible for beings we owe ourselves to them, we cannot abandon our obligations under the pretext that when we meditate deeply on nothing that surrounds us can no longer attract us: bliss is enough for us.


This is the goal of hermits, Tibetans, Buddhists or Christians: to live only this intimate connection with God. It is for this life entirely bathed in Grace that women and men become nuns and monks, priests. For this true happiness, they give up everything else. They are not masochists! They get what they want.


The Path Is Not That for the Saints


Now The Path is not only for the saints, monks and hermits, those who want to dedicate themselves solely to their relationship to God. Of course it is possible to be «secular» and practicing.


When you are a parent, involved in the society of men, you do not always need absolute! It is enough to be good in one’s life, to frequent the inner peace and to do the best.


It is for this reason that for Hindus there are three phases of existence: childhood, adult life as a parent, as an employee, and the mystical age; retirement, where they devote themselves to piety and mysticism. They do not engage in mysticism, before their retirement, except to be Brahmin, Saddhu or to live in an ashram.


They work, they raise children. Then they spend their time in the temple, like our elders who spend their time in church. They know well that one cannot do both: have an existential goal and know perfect bliss. You have to know what you want in life.


A devotee should not abandon his family under the pretext of devoting himself to bhakti! There is no need to be mystical to abandon one’s children, one’s family, but I don’t want The Path to be a pretext to do so. “You must assume your duties without seeking to escape them” (Bhagavad-Gita, excerpt from 2.47 to 50).


We must never give up our duties. Man who, under the influence of illusion, renounces it, is said of his behaviour that it is dictated by ignorance." (Bhagavad-Gita, 18.7)


“He who assumes his duties need not be obliged to do so” (Lao-Tzu, Dao-De-Jing, excerpt 1:27).


We Can Live a Secular Spirituality


One can live a beautiful and fulfilling spiritual life by having a family, social obligations, beings who depend on us, but one cannot go as deep as a nun, May a monk who has pronounced vows and every gesture of every day be directed towards the awareness of bliss! Otherwise, what would be the point of dropping everything if there weren’t some advantages to doing it?


In fact, it’s so much easier when you give everything! You get everything… The first will be the last and the last will be the first. The first to distribute the prices of the world of money will be the last to distribute the prices of the Kingdom and vice versa!


When I meditate on the Holy-Name in service, I am careful not to go too deep, in order to be at what I am doing. I am so well in peace! I want nothing else and nothing more matters.


Yet others do not agree with me: for example, my children and the practitioners with whom I live, I owe myself to them, so… I refrain from going too deep and reserve myself for sitting meditation.


When one has the grace to have no attachment and at the same time a deep and absolute thirst for bliss, it is possible to go deeper into one’s relationship with God, in itself.


When I am in the consciousness of the Holy-Name, in a deep consciousness, I am perfectly at peace and no longer want anything, no human love, no other pleasure, no social justification for my existence… I am self-sufficient. It would be so easy to ignore one’s human obligations and yet it is not necessary.


There Are Two Ways


Spiritual life, by existing in the world, is possible: it brings a certain distance, a simple joy and the consciousness of the happiness one has to live. Moreover, it is worth observing the values of The Path and practicing its pillars, it gives meaning, an additional dimension and essential to existence.


The spiritual life, on The Path, as a single person without ties or children, modestly, without an ambitious career plan, is something else, it is more mystical, deeper. We receive pro rata what we give. Choose and once this choice is made do not regret it.

 

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The satsang blog

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