English below. Vous avez remarqué comme il est souvent difficile de choisir le bien. Par exemple, ce qui est bon pour la santé n’est pas très attrayant. Il est difficile de manger cinq fruits et légumes par jour, de ne pas grignoter entre les repas, de s’hydrater suffisamment, etc.
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Vous n’êtes pas sans avoir remarqué comme il est difficile de choisir le bien. Par exemple, ce qui est bon pour la santé n’est pas très attrayant. Il est difficile de manger cinq fruits et légumes par jour, de ne pas grignoter, de s’hydrater suffisamment, de dormir et de se réveiller tôt, etc.
Manger gras, trop salé et sucré, grignoter tout au long de la journée, boire de l’alcool, fumer, se coucher et se lever tard est si facile ! Il ne viendrait pas à une autre espèce vivante l’idée de se comporter ainsi.
Voyez les enfants des pays considérés comme riches, ce qui est facile et ce qui est difficile de leur faire manger. Ils mangent volontiers des bonbons, des barres chocolatées, des glaces, des chips, des gâteaux, des hamburgers, des kebabs. Ils boivent facilement des sodas, mais pour ce qui est des légumes, des fruits et de l’eau, c’est une autre affaire !
Ce qui est sain est souvent perçu comme triste et ennuyeux. Une vie équilibrée, harmonieuse, régulière, raisonnable, calme et saine est perçue comme mortelle par beaucoup, il n’y a qu’à lire les commentaires sur la toile.
Il y a, chez l’être humain de nos pays riches, une concurrence entre la raison et les désirs, entre les besoins et les désirs, et il faut bien avouer que c’est souvent le désir qui gagne. Pourtant, notre raison devrait nous dire que ce n’est pas bon pour nous d’assouvir ses désirs plutôt que de satisfaire à ses besoins, alors ? Qu’est-ce qui ne va pas chez nous ?
La confusion
Notre raison est mise hors-jeu par la confusion. La volonté n’est pas cette force qui nous rend capables de faire ce que l’on n’a pas envie de faire, enfin si, mais il existe une autre volonté, un homonyme à cette volonté que l’on connaît, c’est la force de décision, la maîtresse de nos actes. Cette volonté-là est un attribut de notre identité profonde.
De quelle confusion s’agit-il ici ? La confusion est celle résultante d’un flou qui existe dans notre identité. Qui sommes-nous ? Si nous étions faits d’un seul bloc la réponse à cette question serait facile à apporter : nous serions ceci ou cela, mais, en l’occurrence, les choses ne sont pas si simples, parce que nous ne sommes pas faits d’une seule pièce ; il y a en nous plusieurs composants de ce que nous sommes dans cette existence.
Pour commencer par le plus apparent, il y a le corps. Il change chaque année, vieilli, et ce que nous sommes varie. Difficile de se fier, pour définir notre identité profonde, fondamentale, à ce composant aussi soumis au changement que le corps, dont le genre fait partie.
Un deuxième composant de ce que nous sommes est le mental. Il est lui-même composé d’une multitude de choses : la personnalité, fabrication complexe de l’expérience, de l’éducation, des traumas plus ou moins dépassés, de ce que l’on a appris, etc.
Dans le mental, il y a aussi nos souvenirs, nos espoirs, nos concepts, l’avis que nous avons sur les gens et les choses, les événements et nos émotions. Les émotions ont plus ou moins d’importance selon la personne : certains réfléchiront, réagiront en fonction de leurs émotions, sans analyser les faits objectivement, ce qu’ils ressentent est vérité.
D’autres auront plus de recul et passeront les éléments de leurs jugements, de leur appréhension des choses au crible de la logique et des faits.
Il y a une composante plus profonde de notre identité, c’est l’âme ou conscience. Cette âme est à l’abri des émotions, des a priori, de la subjectivité, mais ceci à une condition : qu’elle ne s’identifie pas au mental.
Si l’âme, ou conscience, croit être les pensées, les émotions, les doutes, les espoirs, les avis que l’intellect a sur les choses, les événements et les gens, la personnalité alors elle sera dans la confusion. Elle confondra l’essentiel et l’anecdotique, le vrai du faux, le bon du mauvais.
Comment prendre des décisions claires et raisonnables dans cette confusion ? Comment distinguer les besoins des désirs ? La sagesse et les émotions, les pulsions ?
Quelle satisfaction
désirez-vous ?
Vous voulez la satisfaction, mais quelle satisfaction ? Celle de vos désirs ? Ou celle plus profonde de votre conscience qui se souvient du bonheur-premier ? Partez du bon point. Ce qui est facilement perceptible avec nos sens tournés vers le dehors, l’apparent est toujours plus attirant, plus évident que ce qui est subtil, intérieur.
Les bruits d’un embouteillage sont toujours plus prenants que le souffle du vent dans les feuilles des arbres, mais qu’est-ce qui vous fait du bien ?
De quoi avez-vous besoin ? Du boucan des choses contraires ou de l’harmonie subtile ? Choisissez ce que vous voulez et campez sur vos positions. Ne vous laissez pas distraire par les propos de votre mental confus. Il existe des moyens pour retrouver la conscience de sa véritable identité.
Il existe des techniques de méditation profonde qui aident à prendre de la distance entre les pensées, les émotions et le véritable soi, ou âme. Ces techniques ne peuvent être enseignées comme ça, sur le coin d’un texte traitant d’autre chose, mais sachez que de telles techniques existent, à la portée de chacun. Si vous voulez plus de renseignements… renseignez-vous.
C’est fou comme les bonnes choses laissent peu de traces dans la mémoire, tandis que les mauvaises ne s’effacent jamais et guident notre comportement très longtemps et pas forcément dans une bonne direction.
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Choose the Good
You have noticed how difficult it is to choose the right. For example, what is good for health is not very attractive. It is difficult to eat five fruits and vegetables a day, not to snack, to hydrate enough, to sleep and wake up early, etc.
Eating fat, too salty and sweet, nibbling throughout the day, drinking alcohol, smoking, going to bed and getting up late is so easy! It would not come to another living species the idea of behaving like this.
Look at the children of countries considered rich, what is easy and what is difficult to make them eat. They love to eat candy, candy bars, ice cream, chips, cakes, burgers, kebabs. They drink soft drinks easily, but vegetables, fruits and water are another matter!
What is healthy is often perceived as sad and boring. A balanced, harmonious, regular, reasonable, calm and healthy life is perceived as deadly by many, there is only to read the comments on the web.
In the human being of our rich countries, there is competition between reason and desire, between needs and désirs, and it must be admitted that desire often wins. Yet our reason should tell us that it is not good for us to satisfy our desires rather than our needs, then? What’s wrong with us?
The Confusion
Our reason is put out of play by confusion. The will is not the force that makes us capable of doing what we do not want to do, but there is another will, a namesake to that will that we know, it is the force of decision, the master of our actions. This will is an attribute of our deep identity.
What confusion is this? Confusion is the result of a blurring of our identity. Who are we? If we were made of one block the answer to this question would be easy to provide: we would be this or that, but in this case, things are not so simple, because we are not made of one piece; there are many components of who we are in this existence.
To start with the most apparent, there is the body. It changes every year, it ages, and what we are varies. It is difficult to rely, to define our deep, fundamental identity, on this component as subject to change as the body, of which gender is part.
A second component of who we are is the mind. It is itself composed of a multitude of things: personality, the complex fabrication of experience, education, more or less outdated traumas, of what we have learned, etc.
In the mind, there is also our memories, our hopes, our concepts, the opinion we have about people and things, events and emotions. Emotions are more or less important according to the person: some will think, will react according to their emotions, without analyzing the facts objectively, what they feel is truth.
Others will have more hindsight and will examine the elements of their judgments, of their apprehension of things in the light of logic and facts.
There is a deeper component of our identity, it is the soul or consciousness. This soul is free from emotions, from a priori, from subjectivity, but this on one condition: that it does not identify with the mind.
If the soul, or consciousness, believes to be the thoughts, emotions, doubts, hopes, opinions that the intellect has about things, events and people, then the personality will be in confusion. It will confuse the essential and the anecdotal, the true of the false, the good of the bad.
How to make clear and reasonable decisions in this confusion? How to distinguish needs from desires? Wisdom and emotions, impulses?
What a Satisfaction Do You Wish?
You want satisfaction, but what satisfaction? That of your desires? Or the deeper part of your consciousness that remembers happiness-first? Start from the right point. What is easily perceptible with our senses turned outward, the apparent is always more attractive, more obvious than what is subtle, interior.
The sounds of a traffic jam are always more demanding than the breath of the wind in the leaves of trees, but what makes you feel good?
What do you need? Noise of contrary things or subtle harmony? Choose what you want and camp on your positions. Do not be distracted by the words of your confused mind. There are ways to regain consciousness of one’s true identity.
There are deep meditation techniques that help to distance thoughts, emotions and the true self, or soul. These techniques cannot be taught like this, on the corner of a text dealing with something else, but know that such techniques exist, within everyone’s reach. If you want more information...find out.
It’s amazing how good things leave little trace in memory, while bad things never fade away and guide our behavior for a very long time and not necessarily in a good direction.
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