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English below. Le mot liberté est cher à beaucoup, surtout aux Français qui veillent sur leur liberté jalousement. Tout le monde, et chacun possède sa propre définition de ce qu'est la liberté et souvent, cette définition est : « La liberté est la possibilité de faire ce que je veux ».

Texte de sri hans Yoganand ji sur la spiritualité, La Voie, la liberté, le libre-arbitre.
La liberté n'est pas dans les faits, le monde des Hommes, elle est un état de conscience

 

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English below

 

Le blog où se trouvent les satsang est ici

 

 

 

Le concept de liberté est cher à beaucoup de personnes, surtout aux Français qui veillent sur leur liberté jalousement.

 

Tout le monde, et chacun possède sa propre définition de ce qu'est la liberté et souvent, cette définition est : « La liberté est la possibilité de faire, de penser et de dire ce que je veux ». C'est une erreur, la liberté n'est pas le fait de faire ce que l'on souhaite. À l'origine, un homme libre était celui qui n'avait pas le statut d'esclave.

 

La liberté est une illusion, on devrait plutôt parler d'autonomie. On n'est pas libre à la base, à cause de notre humanité. On est enfermé entre le jour de notre naissance et celui de notre mort et contre cet enfermement, on ne peut rien. Quand on a une gastro-entérite, on n'est pas libre d'aller aux toilettes ou de ne pas y aller.

 

Sommes-nous libres de suivre nos désirs ? Sommes-nous vraiment libres de penser ce que l'on veut ? Qui ou qu'est-ce qui nous a soufflé nos pensées ? Une personne qui croit en un complot pour tuer tous les pauvres de la Terre, en les empoisonnant avec des aérosols dispersés dans l'atmosphère, est-elle libre de ses pensées ?

 

Un parent est-il libre ? Ou bien est-il enchaîné à ses responsabilités vis-à-vis de ses enfants ? Sur la route, est-on libre de faire ce que l'on veut ? Est-on libre, si l'on en a l'envie, d'entrer dans une maison et de se servir ?

 

Peut-on frapper une personne qui nous agacerait et l'envoyer à l’hôpital ? Non, toutes sortes de choses nous sont interdites ; nous ne sommes pas libres et c'est tant mieux ! Il y a la liberté et il y a la responsabilité, les devoirs. Souvent, notre liberté est limitée par nos devoirs.

 

En spiritualité, qu'est-ce que la liberté ? De quelle liberté parle La Voie ? Les Hommes sont prisonniers de leur impermanence, de leurs corps, de leurs désirs, de leur vanité, et même leur liberté de penser est relative, ils sont fréquemment les victimes de leurs pensées qui ont une vie autonome.

 

La Voie se propose de vous faire connaître la liberté d'écouter ou d'être sourd, de croire ou de ne pas croire ses pensées, ses émotions.

 

Vivre,

c’est aujourd’hui

 

La Voie, au-delà de la Libération du cycle des incarnations (ce qui n’intéresse pas ceux qui ne croient pas en la réincarnation), s’occupe d’une liberté utile aujourd’hui, pour vous, dans cette existence. Non seulement cette voie mène à la liberté,  mais elle vous libère aujourd’hui.

 

Pourquoi attendre la mort pour être libre ? La vie est comme un pèlerinage : le pèlerin est heureux de marcher, arriver n’est pas son principal but.

 

La Voie, sa pratique (l’Observance) vous libère de vos chaînes. À quoi ces chaînes vous attachent-elles  ? À l’illusion, à la vanité, à la souffrance. Elle vous libère aussi des ténèbres, comme on dit dans beaucoup de livres sacrés indiens. Qu’est-ce que ça signifie être prisonnier des ténèbres ?

 

Être prisonnier des ténèbres, ça veut dire être prisonnier de l’ignorance. C’est quoi l’ignorance ? C’est l’absence de la connaissance. De quelle connaissance s’agit-il ? C’est la connaissance essentielle que l’on n’apprend pas dans les livres, qui n’est pas faite de mots, de phrases, de concepts, mais qui vient de l’intérieur quand on sait comment la trouver.

 

Le Royaume

 

La Voie donne les outils pour se débarrasser des chaînes qui nous tiennent à la souffrance de l’ignorance. Quand l'âme évolue, elle commence à se souvenir du « paradis-perdu », du Royaume d’où elle est issue. Ce souvenir la plonge dans la souffrance, parce que l’ignorance l’empêche d’y retourner.

 

Ce paradis perdu, ce Royaume n’est pas celui que montrent les images chrétiennes de notre enfance, avec des anges, un portail gardé par Saint-Pierre. Il s’agit d’autre chose, il s’agit d’une dimension, d’un état de conscience que l’on ne peut décrire.

 

L’âme en souffrance est suffisamment évoluée pour se rendre compte qu’il lui manque quelque chose, mais pas assez pour être capable de savoir quoi, exactement, ni comment retrouver ce qui lui manque.

 

Le propos de La Voie est justement celui-là : montrer ce qui manque et comment faire pour que ça ne manque plus. Quand une âme commence à sortir de sa torpeur, elle souffre. Une âme endormie ne souffre pas.

 

Triste constat

 

Vers 45 et 60 ans, le chercheur de vérité fait souvent le triste constat que tout ce qu’il a vécu, jusqu’ici, ne l’a pas rendu heureux. Ce constat est désespérant, quand on ne connaît pas la réponse, la solution pour y remédier. Mais, il faut passer par cette étape pour se poser les bonnes questions et être capable d’entendre la bonne réponse.

 

On fait un retour sur soi-même. On est un looser, on n’a pas de Rolex, pas plus que de costumes de marque, on est sans emploi et on galère. On se demande alors si l'on est aussi nul que ça. Le monde vous dit que oui, que vous êtes un perdant, un cas social, un « sans-dents ».

 

Vous êtes peut-être nul pour vous battre dans une société où la plus grande valeur est la réussite financière, mais vous n’êtes pas nul pour aimer ni pour être aimé. L’Amour qu’il vous faut ne viendra jamais de personnes qui vivent, comme vous, prisonnières de l’illusion.

 

Vous n’êtes pas né pour gagner de l’argent, pour voter, pour vous reproduire et vous acheter une montre, un costume, une maison, une auto. Vous valez mieux que ça. Laissez-moi vous le prouver.

 

La Voie et ses pratiques vous donnent le moyen de vous libérer. Elle vous permet de replacer votre conscience au bon endroit, de vous identifier à la bonne personne et cette bonne personne, c’est vous, votre âme, pas seulement votre mental, vos pensées ni vos émotions.

 

Avec les bons « outils », vous avez ce qu’il vous faut pour rester maître, autant que faire se peut, de vos « états-d’âme ».

 

« L'attachement est fait de désirs ardents et sans fin qui t'enchaînent aux fruits de tes actes et couvrent la lumière d'un voile de ténèbres. » (Bhaktimàrga 82)

 

Le libre-arbitre

 

Vous avez toujours le libre-arbitre de le faire ou de ne pas le faire. Le libre-arbitre est encore une chose compliquée, parce qu’il y a quelque chose en vous qui n’aime pas ce qui est simple, lumineux, paisible. Cette chose est votre inertie, cette tendance de l’être humain de toujours aller vers ce qui est le plus évident, le plus grossier, le plus immédiatement gratifiant.

 

Un vrai maître-spirituel ne forcera jamais votre libre-arbitre, alors ? Comment faire pour reconnaître un vrai maître spirituel ? Comment reconnaît-on un arbre ? On reconnaît un arbre à ses fruits, un maître spirituel authentique se reconnaît à ses fruits, à son enseignement et à ce que vivent ses disciples. Vous n’aimez pas l’idée d’un maître spirituel ? C’est votre libre-arbitre.

 

Si vous aimez l’enseignement d’un maître, comment allez-vous le suivre ? Si vous n'acceptez pas celui qui le délivre ? Vous savez, le mot maître ne désigne pas celui qui possède des esclaves et les fait travailler dans ses plantations de canne à sucre, ou de coton.

 

À la Sorbonne, il y a des maîtres, chez les « compagnons du devoir », il y a des maîtres et partout où l’on enseigne il y a des maîtres, alors ? Pourquoi existerait-il des maîtres en ébénisterie et n'en existerait-il pas en spiritualité ?

 

 

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e.mail de contact : lavoie.eu@gmail.com

Le blog des satsang

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Freedom

 

The concept of freedom is dear to many people, especially to the French who guard their freedom jealously.


Everyone, and everyone has their own definition of what freedom is, and often that definition is, "Freedom is the ability to do, think and say what I want." It’s a mistake, freedom is not doing what you want. Originally, a free man was the one who had no slave status.


Freedom is an illusion, we should talk about autonomy. We are not free at the grassroots level, because of our humanity. We are locked between the day of our birth and the day of our death and against this confinement, we cannot do anything. When you have gastroenteritis, you’re not free to go to the bathroom or not.


Are we free to follow our desires? Are we really free to think what we want? Who or what inspired our thoughts? A person who believes in a plot to kill all the poor on Earth, by poisoning them with aerosols scattered in the atmosphere, is he free of his thoughts?


Is a parent free? Or is he chained to his responsibilities towards his children? On the road, are we free to do what we want? Are we free, if we want to, to go into a house and help ourselves?


Can we hit someone who would annoy us and send them to the hospital? No, all sorts of things are forbidden to us; we are not free and that’s good! There is freedom and there is responsibility, duties. Often, our freedom is limited by our duties.


In spirituality, what is freedom? What freedom does The Path speak of? Men are prisoners of their impermanence, of their bodies, of their desires, of their vanity, and even their freedom to think is relative, they are frequently the victims of their thoughts that have an independent life.


The Path proposes to make known to you the freedom to listen or to be deaf, to believe or not to believe his thoughts, his emotions.


Live, It's Today


The Path, beyond the Liberation of the cycle of incarnations (which does not interest those who do not believe in reincarnation), is concerned with a useful freedom today, for you, in this existence. Not only does this lead to freedom, but it frees you today.


Why wait for death to be free? Life is like a pilgrimage: the pilgrim is happy to walk, arriving is not his main goal.


The Path, its practice (Observance) frees you from your chains. To what do these chains attach you? To illusion, vanity, suffering. It also frees you from darkness, as many Indian sacred books say. What does it mean to be a prisoner of darkness?


Being a prisoner of darkness means being a prisoner of ignorance. What is ignorance? It is the absence of knowledge. What knowledge is that? It is the essential knowledge that one does not learn in books, which is not made up of words, sentences, concepts, but which comes from within when one knows how to find it.


The Kingdom


The Path gives us the tools to get rid of the chains that hold us to the suffering of ignorance. When the soul evolves, it begins to remember the «paradise-lost», the kingdom from which it came. This memory plunges her into suffering, because ignorance prevents her from returning.


This lost paradise, this Kingdom is not the one shown by the Christian images of our childhood, with angels, a portal guarded by Saint Peter. It is about something else, a dimension, a state of consciousness that cannot be described.


The suffering soul is sufficiently evolved to realize that something is missing, but not enough to be able to know what, exactly, or how to find what is missing.


The purpose of The Path is precisely this: to show what is missing and how to make it not missing anymore. When a soul begins to come out of its torpor, it suffers. A sleeping soul does not suffer.


Sad Statement


Around the age of 45 and 60, the truth seeker often makes the sad observation that everything he has experienced so far has not made him happy. This is a sad observation, when we do not know the answer, the solution to remedy it. But you have to go through that to ask the right questions and be able to hear the right answer.


You look back on yourself. You’re a loser, you don’t have a Rolex, you don’t have designer suits, you’re unemployed, and you’re struggling. We wonder if we are that bad. The world tells you that yes, you are a loser, a social case, a toothless* person.

* It is a nickname that François Hollande, President of France, gave to poor people


You may not be good at fighting in a society where the greatest value is financial success, but you are not bad at loving or being loved. The Love you need will never come from people who live like you, prisoners of illusion.


You were not born to make money, to vote, to reproduce yourself and buy yourself a watch, a suit, a house, a car. You’re better than that. Let me prove it to you.


The Path and its practices give you the means to free yourself. It allows you to put your consciousness back in the right place, to identify with the right person and that right person is you, your soul, not just your mind, your thoughts and your emotions.


With the right “tools”, you have what you need to remain master, as much as possible, of your “moods”.


“Attachment is made of longing and endless desires that bind you to the fruits of your actions and cover the light with a veil of darkness” (Bhaktimàrga 82).


Free Will


You always have the free will to do it or not to do it. Free will is still a complicated thing, because there is something in you that does not like what is simple, bright, peaceful. This thing is your inertia, this tendency of the human being to always go towards what is most obvious, most gross, most immediately gratifying.


A true spiritual master will never force your free will, then? How to recognize a true spiritual master? How do you recognize a tree? A tree is recognized by its fruits, a bona fide spiritual master by his fruits, by his teaching and by what his disciples experience. You don’t like the idea of a spiritual master? That’s your free will.


If you love the teaching of a master, how will you follow it? If you do not accept the one who delivers it? You know, the word master doesn’t mean one who owns slaves and makes them work in his sugar cane plantations, or cotton.


At the Sorbonne, there are teachers, among the " Compagnons du devoir* ", there are teachers, and everywhere we teach there are teachers, then? Why would there be masters in cabinetmaking and not in spirituality?

 

*The Compagnons du devoir are, in France, members of a movement that provides young people, from the age of 15 and also post baccalaureate, with training in traditional trades. It is based on learning, community life and the journey of the Tour de France of companionship.

 

 

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