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English below. Certains veulent vivre complètement épanouis, ce qui est légitime. Pour y arriver ils cherchent à se connaître eux-mêmes, comme le fameux dicton les y invite : « connais-toi toi-même ». Qu’est-ce que ça signifie ; se connaître soi-même ? Lequel « soi-même » ?

 

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Certains veulent vivre complètement épanouis, ce qui est légitime. Pour y arriver ils cherchent à se connaître eux-mêmes, comme le fameux dicton les y invite : « connais-toi toi-même ».

 

Qu’est-ce que ça signifie ; se connaître soi-même ? Lequel « soi-même » ? L’enfant que nous étions, jadis, l’adulte que nous sommes devenus ? Les idées que l’on a à-propos de soi ? N’y a-t-il rien de plus important à connaître, dans cette courte vie, que soi-même ?

 

Croyez-vous vraiment que le but de la vie est de se connaître ? Certainement pas. Il y a plus important à connaître et c’est le propos de votre vie : pourquoi êtes-vous venu sur cette Terre, dans cette vie ? Quel est le but de cette vie, car il y en a un !

 

Le but trouvé, il s’agit de travailler à l’atteindre et vous savez-quoi ? Quand on fait ça, on se trouve soi-même, le vrai ! Celui que nous étions enfants et celui que nous sommes toujours aujourd’hui, même si souvent ce vrai soi est caché, brouillé au milieu de toutes sortes d’autres choses, de souvenirs, de traumatismes, d'expériences, de connaissances apprises, de concepts, etc.

 

« Gnothi seauton », comme il était gravé sur le fronton du temple de Delphes, aux temps jadis… Socrate, qui n’était pas le dernier des abrutis, avait repris à son compte cet axiome : « connais-toi toi-même » ce qui, selon Hegel : « … Fut un grand tournant dans l’histoire de l’esprit, car Socrate, en s’en réclamant, fait de '' l’esprit universel unique '', un esprit singulier à l’individualité qui se dessine, autrement dit, il fait de la conscience-intérieure, l’instance de la vérité et donc de décision ». (Hegel : « Socrate »).

 

Depuis on pense que de se connaître soi-même est le préalable incontournable à tout épanouissement spirituel ou même, philosophique. Si Socrate l’a dit et qu'Hegel l’a confirmé, alors… Sans compter Lacan, Nietzsche, Kierkegaard et tant d’autres moins connus.

 

Beaucoup de gens, à la lecture de ce conseil : « Connais-toi toi-même », pensent qu’il est une invitation à se connaître en qualité d'être particulier et à l’heure de la domination de l’ego-centrisme, cette référence à Socrate vient approuver la passion que nous avons pour nous-mêmes.

 

Cette caution des anciens nous conforte dans notre « égotropisme ». L'on passe ainsi sa vie à tourner autour de son nombril, pris dans ce cul-de-sac existentiel. C’est ça l’ego-centrisme.

 

Mais serait-il possible

 

Serait-il possible que cette interprétation de l’inscription du fronton du temple d’Apollon n’ait pas cette signification ? Serait-il possible que : « Gnothi seauton », ne nous invite pas à nous pencher sur notre personnalité ?

 

S'il s’agissait plutôt de : « … S’observer en tant qu’être pensant, en s’élevant au-dessus de ses sentiments particuliers et de ses opinions qui ne sont toujours qu’une illusion de données ; cette connaissance-conscience ou conscientielle. » (Wikipédia)

 

Voilà qui est écrit : « en s’élevant au-dessus de ses sentiments particuliers et de ses opinions qui ne sont toujours qu’une illusion de données… » . C'est là que les athéniens s’atteignirent ! En s’élevant au-dessus de ses sentiments particuliers et de ses opinions. Cette notion fait écho à ce que nous enseigne La Voie : notre vrai soi n’est pas celui que l’on pense.

 

Cherchez

et vous trouverez

 

« Cherchez et vous trouverez… » Nous dit Jésus, à travers les évangiles. Chercher, mais chercher quoi ? Vous trouverez ce que vous cherchez : si vous cherchez à vous connaître, vous vous trouverez, vous. Mais, est-ce la découverte la plus importante à faire durant votre existence ? Se connaître soi-même, est-ce la connaissance la plus importante que l’on puisse avoir ?

 

Il est facile de croire que de se connaître soi-même est un préalable indispensable avant de vouloir connaître autre chose, mais cette croyance est un piège : nous sommes, sans doute, si petits et pourtant la tâche de vouloir se connaître est une entreprise sans fin, car nous changeons sans cesse, au gré des événements, de notre humeur et la connaissance acquise s’oublie aussitôt, diluée dans la confusion des pensées et des états-d’âme.

 

Qui est-ce nous ?

 

Quand bien même cette ambition égocentrique serait à notre portée, qu’y gagnerions-nous ? Nous-mêmes ? Quel cadeau ! Suivons l’exemple de Narcisse et penchons-nous sur notre cas qui, en l’occurrence, n’est que le reflet de nous-mêmes, une illusion ou Màyà. « La source vaut mieux que le puits. Qui sait la cause de l’illusion profite du monde sans se perdre. » (Bhaktimàrga 181)

 

Et puis ce « nous-mêmes », qui est-il ? Le « nous-mêmes » de quand nous étions enfants et que nous profitions de chaque instant, sans montre à notre poignet. Le « nous-mêmes » de notre premier amour, celui de notre vie, le même que celui qui s’en est allé avec le temps et nous fit tant de mal ? Qui est ce « nous-mêmes » ?

 

Il n’est pas celui

que l’on croit

 

Non, en vérité, le « Connais-toi toi-même » n’est pas un préalable à sa propre découverte et puis ce « nous-mêmes » là, celui dont il est question, n’est pas celui que l’on croit. C'est une quête importante aussi, une quête dont nous ne sommes pas le but ; cette quête, c'est celle de la paix.

 

Si vous n’êtes pas en paix, alors cherchez-la, ne vous cherchez pas. Si vous cherchez la paix, vous la trouverez. En plus, l’incroyable de l’histoire c’est qu’en trouvant la paix, on se trouve soi-même et l'on découvre que nous ne sommes pas celui, celle que nous croyions être, pas plus que celui, celle que certains voudraient que nous soyons, non : nous sommes en paix.

 

Quand on a trouvé la paix

 

Quand on a trouvé la paix en soi, notre personnalité, nos qualités, nos défauts ne nous préoccupent plus, seule la paix nous attire et nous devenons désireux d’y demeurer le plus souvent et le plus longtemps possible.

 

Pour trouver la paix intérieure, il faut oublier ce que l’on croit être soi. Certains ne s’aiment pas. À cause de ce qu’ils considèrent comme des défauts, comme des faiblesses, ils ne s’aiment pas et en souffrent.

 

Ce manque d’autoestime les entraîne dans une spirale d’échec et de souffrances : ils se renferment, s’isolent et sont si sûrs de rater ce qu’ils entreprennent qu’ils ratent ce qu’ils entreprennent et n’entreprennent plus. Ils se considèrent comme si peu reluisants, si peu dignes de respect qu’ils sont sûrs que les autres, tous les autres, voient leurs insuffisances comme leur nez, au milieu de leur figure.

 

Certains, parmi ces certains-là, se relèvent, secouent leur tête et se battent pour devenir ce qu’ils estiment devoir devenir. Je consulte un psy, je m'adresse à un relookeur, je fais du karaté, et je prends des cours du soir.

 

Démarche positive

et insuffisante

 

Cette démarche est positive, c’est certain, mais elle ne réussira pas non plus sans une vertu importante, sur La Voie comme dans l’existence profane, cette vertu, c'est l’acceptation : accepter la réalité, accepter qui l'on est ou qui l'on paraît être, ensuite travailler à s’améliorer. Mais, surtout ne pas croire que nous sommes celui que nous nous désespérons d’être. Il est en nous une paix si… paisible, qu’il serait dommage de ne pas aller la goûter.

 

Il est plus facile d’accepter d'être en paix. Selon l’enseignement de La Voie, ce n’est pas être en paix avec soi-même, ce n’est pas non plus l’être avec les autres, non : être en paix signifie être dans la paix, baigner dedans.

 

La paix trouvée

ne s’impose pas

 

Cette paix trouvée ne s’impose pas à nous : on doit y aller et y rester aussi souvent et aussi longtemps que possible. C’est à l’assoiffé d’aller boire l’eau de la source et pas le contraire. Si nos problèmes d’identité continuent de nous peser, pourquoi pas entamer une démarche visant à les résoudre ? Mais n'oublions pas la raison spirituelle de notre vie.

 

La démarche spirituelle n’empêche pas de fonder une famille, d’avoir le métier de notre choix. Elle n'empêche pas la curiosité intellectuelle qui nous pousse à apprendre ce que les livres ont à apprendre.

 

Partir du bon endroit

 

Mais pour tout, il faut partir du bon endroit et se connaître soi-même, ce vrai soi-même qui est celui que nous sommes depuis notre naissance et qui le restera jusqu’au bout... C'est le bon endroit.

 

Par la pratique de La Voie, il nous est plus facile de nous tourner dans la bonne direction pour y chercher la paix et la trouver. Par la pratique de cette voie globale il devient possible de rester dans cette paix aussi souvent et aussi longtemps qu’on le désire. Il suffit de le faire, de pratiquer les techniques révélées et de s’appuyer sur les quatre piliers de l’agya.

 

Si vous êtes dans ce besoin, alors nous vous proposons de nous contacter et d’en parler ensemble. Nous sommes disposés à vous y aider et disponibles pour ça.

 

Pour ce qui est des théories, des connaissances livresques et des comparaisons éclairées entre notre voie et d’autres existantes, il ne s’agit pas de cela. Il s’agit simplement de trouver la paix, celle qui ne dépend pas des circonstances, celle qui est déjà en vous.

 

Les boutons de partage sont à la suite de la traduction. Si ce texte vous a apporté quelque chose, partagez sur les réseaux sociaux pour que d'autres puissent le lire.

 

 

e.mail de contact : lavoie.eu@gmail.com

Le blog des satsang

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Know Yourself

 

Some people want to live fully, which is legitimate. To get there they seek to know themselves, as the famous saying invites them: "know yourself".


What does it mean: to know oneself? Which self? The child we once were, the adult we have become? The ideas you have about yourself? Is there nothing more important to know, in this short life, than yourself?


Do you really believe that the purpose of life is to know yourself? Certainly not. There is more important to know and this is the purpose of your life: why did you come to this Earth, in this life? What is the purpose of this life, for there is one!


The goal found is to work towards it and you know what? When you do that, you find yourself, the real one! The one we were children and the one we are still today, even if often this true self is hidden, blurred in the midst of all kinds of other things, memories, traumas, experiences, knowledge learned, concepts, etc.


“Gnothi seauton”, as it was engraved on the pediment of the Temple of Delphi in ancient times… Socrates, who was not the last of the morons, had taken up this axiom: “know yourself” which, according to Hegel, “… It was a great turning point in the history of the spirit, because Socrates, by claiming it, makes of 'the unique universal spirit', a singular spirit of individuality which is being drawn, in other words, he makes of the inner consciousness, the instance of truth and therefore of decision». (Hegel: “Socrates”).


Since then we think that knowing oneself is the indispensable prerequisite for any spiritual or even philosophical development. If Socrates said it and Hegel confirmed it, then… Not to mention Lacan, Nietzsche, Kierkegaard and many others less known.


Many people, upon reading this advice, "Know Yourself," think that it is an invitation to know one another as a special being, and at the time of the domination of ego-centrism, this reference to Socrates endorses the passion we have for ourselves.


This surety of the elders strengthens us in our "egotropism". You spend your life circling around your navel, caught in this existential cul-de-sac. That’s ego-centrism.


But Would It Be Possible


Would it be possible that this interpretation of the inscription of the pediment of the temple of Apollo does not have this meaning? Would it be possible that: «Gnothi seauton», does not invite us to look at our personality?


If it were, “… To observe oneself as a thinking being, rising above one’s particular feelings and opinions which are always an illusion of data; this knowledge-consciousness or consciousness." (Wikipedia)


It says, “by rising above his particular feelings and opinions, which are always a data illusion…”. This is where the Athenians reached! By rising above his particular feelings and opinions. This notion echoes what The Path teaches us: our true self is not what we think.


Look for and You Will Find


“Seek and you will find…” Jesus tells us, through the Gospels. Seek, but seek what? You will find what you seek: if you seek to know yourself, you will find yourself. But, is this the most important discovery to make during your existence? Knowing oneself is the most important knowledge one can have?


It is easy to believe that knowing oneself is an indispensable prerequisite before wanting to know something else, but this belief is a trap: we are, without doubt, so small and yet the task of wanting to know oneself is an endless undertaking, because we constantly change, according to events, our mood and the knowledge acquired is immediately forgotten, diluted in the confusion of thoughts and moods.

 

Who the Hell Are We?


Even if this egocentric ambition were within our reach, what would we gain? Ourselves? What a gift! Let us follow the example of Narcisse and look at our case which, in this case, is only a reflection of ourselves, an illusion or Màyà. “The source is better than the well. Who knows the cause of the illusion benefits the world without getting lost.” (Bhaktimàrga 181)


And then this «ourselves», who is he? The “ourselves” of when we were children and enjoyed every moment without a watch on our wrist. The “ourselves” of our first love, the one of our life, the same one who went away with time and hurt us so much? Who is this “ourselves”?


He’s Not the One That We Believe


No, in truth, the «Know Yourself» is not a prerequisite to his own discovery and then this «we» here, the one we are talking about, is not the one we believe. It is an important quest too, a quest for which we are not the goal; this quest is that of peace.


If you are not at peace, then seek it, do not seek yourself. If you seek peace, you will find it. In addition, the incredible thing about history is that when we find peace, we find ourselves and we discover that we are not the one, the one we thought we were, nor the one that some people would like us to be, no: we are at peace.


When We’ve Found Peace


When we have found peace in ourselves, our personality, our qualities, our defects no longer concern us, only peace attracts us and we become eager to remain there as often and as long as possible.


To find inner peace, you have to forget what you think you are. Some people don’t like each other. Because of what they consider faults, as weaknesses, they do not love each other and suffer from them.


This lack of self-esteem leads them into a spiral of failure and suffering: they withdraw, isolate themselves and are so sure of missing what they undertake that they miss what they undertake and no longer undertake. They consider themselves to be so gloomy, so disrespectful that they are sure that others, all others, see their inadequacies as their nose, in the middle of their face.


Some of these people get up, shake their heads and fight to become what they feel they have to become. I go to a shrink, I go to a makeover, I do karate, and I take night classes.


Positive Approach and Insufficient


This step is positive, it is certain, but it will not succeed either without an important virtue, on The Path as in secular existence, this virtue is acceptance: to accept reality, to accept who one is or who one seems to be, then work to improve. But above all do not believe that we are the one we despair of being. There is in us a peace if... it would be a shame not to taste it.


It’s easier to accept peace. According to the teaching of The Path, it is not to be at peace with oneself, nor is it to be with others, no: to be at peace means to be at peace, to bathe in it.


The Peace Found Does Not Impose Itself.


This peace is not imposed on us: we must go and stay there as often and as long as possible. It is up to the thirsty to drink water from the spring and not the other way around. If our identity problems continue to weigh on us, why not start a process to solve them? But let us not forget the spiritual reason of our life.


The spiritual approach does not prevent us from starting a family, from having the profession of our choice. It does not prevent the intellectual curiosity that drives us to learn what books have to learn.


Starting from the right place


But for everything, we must start from the right place and know ourselves, this true self that is who we are since our birth and that will remain so until the end... This is the right place.


Through the practice of The Path, it is easier for us to turn in the right direction to seek peace and find it. Through the practice of this global path it becomes possible to remain in this peace as often and as long as one desires. Just do it, practice the revealed techniques and rely on the four pillars of agya.


If you are in this need, then we suggest you contact us and talk about it together. We are willing to help and available for that.


In terms of theories, book knowledge, and informed comparisons between our path and other existing ones, it’s not about that. It is simply a matter of finding peace, that which does not depend on circumstances, that which is already in you.

 

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Contact email: lavoie.eu@gmail.com

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Tag(s) : #spiritualité, #Socrate, #hegel, #méditation, #ego, #bonheur, #meditate, #spirituality, #HansYoganand, #LaVoie, #ThePath, #yoga

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